L'Arabie saoudite opposée au dialogue: Le Liban toujours sans gouvernement

Chargé par le président libanais de former un gouvernement, le Premier ministre Saad Hariri n'a pas encore réussiLe Liban n'a toujours pas de gouvernement. L'ambassadeur russe réfute l'accusation contre le hezbollah. Chargé par le président libanais de former un gouvernement, le Premier ministre Saad Hariri n'a pas encore réussi. Et pourtant, le Premier ministre fait du surplace. Le Hezbollah, mouvement libanais est accusé par certains certains politiciens, notamment ceux soutenus par l'Arabie saoudite, de bloquer le processus de formation du nouveau cabinet en utilisant la question de la représentation des sunnites indépendants élus à l'issue des législatives de mai 2018.
Selon le site d'information El-Nashra, l'ambassadeur de Russie à Beyrouth, Alexandre Zasypkine, a déclaré que suite aux sanctions américaines contre le Liban, le Hezbollah est soupçonné d'entraver la formation du gouvernement, ce qui est absolument faux. «C'est une propagande grossière à laquelle je ne crois pas du tout. Il est préférable de ne pas se demander qui a retardé la formation du gouvernement, mais de se pencher plutôt sur comment parvenir à un accord pour former un gouvernement», dit la télévision iranienne. Le Premier ministre du Liban pro-Arabie saoudite mène une politique dictée par la monarchie, disent de nombreux politiciens libanais. Il a été retenu par l'Arabie saoudite il y a quelques mois. Le président libanais a accusé l'Arabie saoudite de kidnapping. Il a fallu l'intervention du président français pour permettre au Premier ministre de revenir au Liban. Le premier ministre du Liban avait démissionné alors qu'il était en Arabie saoudite. Le but de l'Arabie saoudite était d'opposer les libanais pour un nouveau conflit, d'après des politiciens. Chrétiens et musulmans libanais avaient, au contraire, dénoncé la politique menée par l'Arabie saoudite et réclamé le retour du premier ministre. Arrivé au Liban, le premier ministre a annulé la démission et a été chargé par le président libanais de former un gouvernement. L'Arabie saoudite tente de mettre en échec la formation d'un nouveau gouvernement au moment où ce pays a besoin du soutien mondial pour la relance de l'économie. L'opinion publique du Liban dénonce l'Arabie saoudite.