L'Arabie saoudite et la Jordanie affirment leur soutien à la Palestine et au Liban

Le prince héritier saoudien Mohammed Ben Salmane et le roi Abdallah II de Jordanie ont souligné, le 22 octobre, leur pleine position aux côtés de la Palestine et du Liban face à l'agression israélienne en cours.Cela s'est produit lors d'une réunion entre les deux parties à la Cour royale du palais Al Yamamah à Riyad. Selon l'agence de presse officielle saoudienne. Au cours de la réunion, ils ont passé en revue les relations fraternelles entre les deux pays frères et les opportunités de les développer dans divers domaines, en plus d'aborder un certain nombre de sujets sur les scènes arabe et islamique notamment en discutant de l'évolution de la situation dans la région du Moyen-Orient, en particulier des dossiers liés à la sécurité et à la stabilité de la région, y compris les efforts déployés pour cesser le feu à Gaza et au Liban et réduire l'escalade dans la région. Ils ont affirmé « leur plein soutien à nos frères de Palestine et du Liban et leur volonté de continuer à fournir une aide humanitaire pour alléger leurs souffrances ». Pour sa part la Cour royale jordanienne a déclaré dans un communiqué que dans cette réunion l'on a discuté des relations fraternelles jordano-saoudiennes et des développements les plus importants dans la région, explique-t-on. Selon le communiqué au cours de la réunion, il a été souligné la nécessité d'intensifier les efforts pour parvenir à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban et pour réduire l'escalade dans la région. Les deux parties ont souligné « qu'elles se tenaient pleinement aux côtés des frères palestiniens et libanais et qu'elles continuaient à fournir une aide humanitaire pour alléger leurs souffrances ». Ben Salmane et un certain nombre de ses hauts responsables ont reçu le roi Abdallah et son prince héritier, le prince Hussein, à leur arrivée à l'aéroport international King Khalid de Riyad. La visite du roi de Jordanie en Arabie saoudite, qui n'a pas été annoncée à l'avance, intervient dans un contexte de circonstances exceptionnelles que traverse la région, représentées par la poursuite de la guerre de génocide israélienne contre la bande palestinienne de Gaza et l'expansion de son territoire attaques contre le Liban. Après des affrontements avec des factions au Liban, dont le Hezbollah, après qu'Israël a lancé une guerre génocidaire contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023, Tel Aviv a élargi depuis le 23 septembre la portée du génocide pour inclure la plupart des régions du Liban, y compris la capitale, via des frappes aériennes, a également lancé une invasion terrestre dans son sud. L'agression contre le Liban depuis octobre 2023 a fait au total 2.483 martyrs et 11.628 blessés, dont un grand nombre d'enfants et de femmes, outre plus de 1.340.000 personnes déplacées. La plupart des victimes et déplacés ont été recensés après le 23 septembre dernier, selon la surveillance par l'Anatolie des dernières données officielles libanaises. Le Hezbollah répond quotidiennement en lançant des missiles, des drones et des obus d'artillerie ciblant des sites militaires, des quartiers généraux des services de renseignement, des rassemblements militaires et des colonies. Alors qu'Israël annonce certaines de ses pertes humaines et matérielles, la censure militaire impose un black-out strict sur la plupart des pertes, selon le rapport des observateurs. Depuis le 7 octobre 2023, avec le soutien absolu des États-Unis, Israël commet un génocide à Gaza qui a fait plus de 142.000 martyrs et blessés Palestiniens, et plus de 10.000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a tué des dizaines d'enfants et de personnes âgées.
Tel Aviv poursuit ses massacres, ignorant la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU visant à y mettre fin immédiatement, ainsi que les ordres de la Cour internationale de Justice de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza, a-t-on fait savoir.
Par Oki Faouzi