L'arabe est une langue officielle de la CAF

Dimanche, deux épisodes malheureux ont marqué les conférences de presse respectives des sélectionneurs de l'Algérie et de l'Afrique du Sud, à la veille du rendez-vous des Verts avec les Bafana Bafana.Tout est parti du refus de l'officier média de la CAF, responsable au niveau du site groupe C, de permettre aux confrères algériens de poser des questions en langue nationale (arabe) au joueur Rafik Halliche, lui aussi frappé de la même interdiction par celui chargé par la CAF de contrôler et gérer les conférences de presse. Ce dernier a outrepassé ses prérogatives et fait montre d'une méconnaissance absolue de la réglementation en la matière. Les confrères étaient en droit de poser leurs questions en arabe, conformément à l'article 3 des statuts de la CAF, chapitre «langues officielles», qui stipule que «les langues officielles de la CAF sont le français, l'anglais, l'arabe et le portugais».Il incombe à la CAF et au comité d'organisation local (LOC) d'assurer la traduction lors des conférences de presse d'avant et d'après-match. Si cela avait été fait, le sélectionneur sud-africain Mashaba ne se serait pas senti obligé de jouer au revanchard, par rapport à ce qu'ont vécu les journalistes de son pays, au cours de la conférence de presse animée par le coach et le capitaine des Verts.Mashaba s'est donc exprimé en langue zouloue qui, elle, n'est pas considérée comme une langue officielle de la CAF. Ces deux incidents sont donc la conséquence directe de la non-maîtrise des propres règlements de la CAF par ceux qui la représentent dans cette compétition majeure de l'instance continentale.Confrères présents en Guinée équatoriale, vous avez le droit d'utiliser n'importe laquelle des quatre langues officielles de la CAF sans que nul ne puisse vous l'interdire.