Algérie

L'aquaculture pour pallier le déficit Le ministre de la Pêche à Sidi Bel-Abbès



Dans cette optique, le ministre s'est rendu jeudi dernier, dans la wilaya de Sidi Bel Abbès, où il a inspecté et inauguré de nombreux projets. C'est le cas de l'écloserie régionale mobile de poissons d'eau douce inaugurée après un retard considérable. Inscrit en 2008, le projet a été transféré de la région de Marhoum au barrage Tabia. Raison ' L'éloignement de l'écloserie, les conditions climatiques difficiles et l'échec de la première mise en marche pendant l'année 2012. Il a alors été décidé de transférer l'écloserie au nivau du barrage de Tabia pour sa régénération. Cet établissement d'élevage a pour objet la production contrôlée de 400 millions de larves. Espèces ciblées : carpe chinoise, sandre et silure. La direction locale envisage l'extension de l'écloserie qui comporte plusieurs bassins, dont ceux des alevins, et un incubateur. Le ministre a estimé que l'apport de l'aquaculture dans la production et la disponibilité des produits halieutiques est considérable. La délégation ministérielle s'est dirigée par la suite vers commune de Lamtar. Là, le ministre a pris connaissance, dans une exploitation agricole, des résultats de l'élevage halieutique intégré avec l'agriculture. Cette opération a été valorisée à travers la production de poissons de valeur nutritive et en même temps de matières organiques utilisés comme engrais fertilisants du sol. Autre site visité, la société Partisano Bioteich Algérie. Créée en décembre 2011, elle est chargée du développement et de la production massive de biomasse microalgale, de la conception et de la production de photobioréacteurs et de la production directe d'alimentation pour les animaux. Et dans le but de d'assurer une meilleure distribution des produits halieutiques, M. Ferroukhi a procédé à l'inauguration au centre-ville d'un point de vente de poisson avec possibilité de livraison à domicile. Toujours dans cette dynamique d'organisation du marché, le premier responsable de secteur a distribué deux modèles de motocycles aménagés pour la vente de poissons en détail aux marchés et cités d'habitation. M. Ferroukhi n'a pas manqué de revenir sur les prix du poisson sur le marché. Une fois de plus, il a expliqué la flambée des prix par le déséquilibre entre l'offre et la demande. Pour lui, il n'y a pas de recette magique : pour faire baisser les prix, il faut augmenter l'offre.


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