Algérie

L'APW exige la transparence



Sujet à polémique, l'exploitation de la mine de zinc et de plomb, dont le lancement est prévu incessamment, a été au centre des débats de la dernière session de l'APW de Béjaïa. «L'APW de Béjaïa est préoccupée au même titre que les citoyens de la région d'Amizour et de Tala Hamza sur les retombées écologiques du projet de la mine qu'on veut lancer à tout prix et exigent que le traitement de ce dossier se fasse dans la transparence la plus totale en rendant publiques les études d'impact sur l'environnement, de ce projet», a exigé le président de l'APW dans son allocution. Un sujet largement débattu également sur les réseaux sociaux. Les citoyens et plus largement l'opinion publique de Béjaïa veulent connaître les risques encourus, en d'autres termes les détails des enquêtes sanitaires et écologiques engagées par les exploitants. Les élus de l'APW de Béjaïa ne comptent pas s'arrêter là et prévoient de se déplacer sur les lieux et s'enquérir de la situation. Estimant que «l'année 2020 a été particulièrement traumatisante pour notre société aggravée par la crise multidimensionnelle qui secoue notre pays depuis des dizaines d'années», le P/APW a déploré la réduction des budgets alloués aux assemblées élues locales. Pour ce budget, il a été fait le choix d'accorder une attention particulière à nos communes défavorisées ainsi que les secteurs de l'éducation et la formation professionnelle, la santé, la jeunesse et le sport, dont la mise en place à partir de cette année d'une subvention supplémentaire pour les clubs sportifs et les athlètes qui ont réussi des performances à l'échelle nationale et internationale.Il en est de même pour le soutien aux dynamiques associatives et citoyennes et accorder un intérêt particulier à leurs efforts dans les domaines de la culture, l'environnement, la solidarité et de la jeunesse. En dépit de la crise économique, l'APW de Bejaia a décidé de maintenir le concours du village le plus propre et l'appel à projet associatif pour l'année 2021. Les frustrations et la violence qu'engendre chaque campagne de distribution de logements à cause des inégalités et du favoritisme constatés ont fait que le logements social soit devenu un luxe pour bon nombre de citoyens. Les retards, le manque de programmes et des critères obsolètes en sont les principales raisons.
Au regard des retards délibérés dans la réalisation et la distribution des différents programmes LPL, LSP, LPA, et Fonal, les bénéficiaires du programme Aadl perdent patience de voir leur rêve se concrétiser; à Ighzer Ouzarif, ce pôle urbain présenté pourtant comme ville intelligente mais n'est en fait qu'un mythe, sont entre autres les aspects qui ont été soulevés lors des débats. «L'absence d'une politique de logement territorial fait qu'aujourd'hui le nombre de logements Fonal accordé à notre wilaya est en deçà des besoins, alors que les zones rurales dépassent les 60% de la superficie globale de notre wilaya», souligne Hadadou Mehenni.
Autant d'indicateurs qui, aux yeux des élus de l'APW de Béjaïa, donnent l'impression que «la wilaya est lésée et les quotas de logements tous programmes confondus attribués, non seulement sont insuffisants, mais insignifiants par rapport à la demande». Par conséquent, ils demandent un programme spécial qui tient compte des spécificités de la wilaya.


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