Le Conseil constitutionnel a rendu son verdict par rapport aux nombreux recours introduits au lendemain de l'annonce des résultats provisoires du scrutin anticipé des locales du27 novembre dernier.
L'ensemble des recours étant rejeté, il n'y a donc plus aucune raison de ne pas procéder à l'installation des Assemblées restantes. C'est dans cette optique que l'installation des Assemblées de wilaya et celle de la communee du chef-lieu sont programmées pour demain.
L'Assemblée populaire de la wilaya de Béjaïa sera installée à 14 heures. C'est ce qu'a confirmé, hier, le président de l'APW sortant, joint par téléphone. Le Front des forces socialistes arrive en tête avec une majorité relative de 15 élus sur les 43. Il est suivi d'une liste des indépendants «Rassemblement des indépendants» avec huit élus,le FLN avec sept élus, la liste des indépendants Assirem avec six élus, le RND quatre et une autre liste des indépendante avec trois élus.
Il en sera de même pour l'APC de Béjaïa récupérée par le Front de Libération nationale avec une majorité de 13 élus. Il sera contraint à une alliance avec les autres listes pour désigner le président de l'APC. On croit savoir à ce sujet, qu'un compromis a été trouvé dans le sens de permettre à toutes les listes de prendre part à la gestion de la commune suivant une répartition des tâches au niveau de l'exécutif et des commissions. Le verdict du Conseil constitutionnel, étant rendu, place à l'élection des présidents d'APC, qui se fera suivant les alliances tissées entre-temps.
La question reste cependant posée sur le sort qui sera réservé aux communes qui n'ont pas connu de joutes électorales, en l'occurrence les communes d'Akbou, Feraoun, M'cisna et Toudja. Dans ces communes, l'attente est toute autre.
En effet, les citoyens de ces quatre communes s'impatientent et attendent de voir quelles seront les mesures que prendront les pouvoirs publics par rapport à la gestion des collectivités. S'achemine-
t-on vers la désignation des administrateurs en attendant la tenue des élections partielles comme le stipule l'article 51 du Code communal' Ou alors optera-t-on pour le maintien des exécutifs sortants comme cela se dessine' La question fait débat au niveau de ces localités, mais tout reste suspendu à la décision de l'administration.
Au sein de l'opinion locale, l'option pour le maintien des exécutifs sortants serait la solution idoine pour ne pas laisser les collectivités entre les mains des administrateurs, peu au fait des préoccupations des habitants contrairement aux exécutifs sortants.
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Posté Le : 18/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Arezki SLIMANI
Source : www.lexpressiondz.com