Algérie

L'approche algérienne, une référence



L'approche algérienne, une référence
Les conférenciers ont fait part des différentes analyses du phénomène, tout en estimant que la réconciliation nationale initiée par le président de la République constitue « une référence » non négligeable à l'échelle régionale et internationale. Le président de l'APN, Larbi Ould Khelifa, a rappelé que l'Algérie a combattu le terrorisme « sans l'aide de personne et ce grâce aux sacrifices consentis par l'armée nationale qui a payé un lourd tribut ». Ce fut un drame, certes, mais qui a été dépassé dans un cadre légal, souligne-t-il, en se référant à la réconciliation nationale, processus « devenu un exemple à suivre en termes de lutte contre le terrorisme pour nombre de nations ». Selon lui, le terrorisme n'a ni religion ni projet. « Il a pour seul but l'imposition d'une tutelle à des Etat souverains ». Le ministre des Relations avec le parlement, Tahar Khaoua, a affirmé que l'approche algérienne en termes de lutte contre le terrorisme est « la plus fiable de toutes » compte tenu « de la stabilité » dont jouit aujourd'hui le pays. Il a rendu hommage au président de la République pour avoir procédé à l'élaboration de la loi sur la réconciliation nationale, sans négliger le rôle prépondérant des patriotes et des services de sécurité.« L'idéologie du takfir, un danger réel »Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa, a abordé la question de la réconciliation sous un autre aspect. Il s'est s'interroge sur le sort de l'Algérie ayant appliqué la réconciliation nationale comme parade au terrorisme et ce dans le cadre des nouvelles mutations du phénomène. Aïssa a souligné que la nouvelle forme du terrorisme international se base essentiellement sur le « takfir ». Un mal qui a engendré « la violence sociétale et le pire des terrorismes ». Des supports médiatiques, tels les cédéroms, sont utilisés pour propager cette idéologie en Algérie. Il regrette que des parties hostiles à l'Algérie soient derrière leur introduction. « L'idéologie yéménite Eddamadji existe malheureusement en Algérie. Nous l'avons confirmé par des documents et des enregistrements. Je crains qu'elle existe dans les écoles coraniques ne relevant pas de notre département. Cela représente un réel danger », indique-t-il, faisant savoir qu'il a reçu des guides du chiisme prétendant vouloir sauver le pays du danger du takfir. Le ministre estime que la question est très sérieuse d'autant qu'elle vise à polluer l'esprit de l'Algérien par la superstitution, la consommation de la drogue, l'évangélisation et ce dans l'objectif de le faire douter dans ses croyances. Le conseiller à la présidence de la République, Kamel Rezak Bara, a traité pour sa part les mécanismes de la lutte antiterroriste, rappelant que l'approche algérienne est fondée sur des réformes inspirées de la réconciliation nationale. « Une approche consensuelle qui a traité de tous les aspects du terrorisme », indique-t-il. Toutefois, il signalé que la question de la définition du terrorisme pose toujours problème à l'échelle internationale. Bara a indiqué que l'Algérie a ratifié les 13 conventions internationales de lutte antiterroriste, en plus de la déclaration des Nations unies élaborée en 2006. « L'Algérie a contribué efficacement dans ce cadre aux plans international et régional en refusant le versement de rançons et en exigeant la protection des victimes », a-t-il précisé. Pour lui, l'Algérie mène un travail de prévention pour propager la paix en développant les défenses immunitaires de notre société contre ce danger mortel. « La responsabilité de l'Occident est importante en termes d'accroissement de cette menace. D'où la nécessité de délimiter les responsabilités », poursuit-il, affirmant que « l'Algérie a les moyens de sa politique dans ce sens et ce dans le cadre du respect de l'Etat de droit ».




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