L'appel largement suivi au centre-ville

La grève générale à laquelle a appelé l'Association «Initiative citoyenne» a été largement suivi au centre-ville de Tizi Ouzou. C'est le cas notamment au boulevard Abane-Ramdane alors qu'ailleurs, par exemple à la Nouvelle-Ville, on a constaté que la quasi-totalité des commerçants ont travaillé normalement, hier.Le succès de cette grève est circonscrit au centre-ville de Tizi Ouzou et en partie au niveau du boulevard Lamali-Ahmed. Ici, de nombreux commerces ont baissé rideau.Exiger l'arrêt des harcèlements fiscaux et commerciaux dont sont victimes les opérateurs économiques et les commerçants de la Kabylie, la levée des «sanctions de la honte», prononcées à l'encontre de la JSK et la consécration de tamazight comme langue nationale et officielle sont les trois revendications qui sont à l'origine de cette action de protestation. Une grève qui a été décidée, pour rappel, après une concertation citoyenne sur la situation qui prévaut en Kabylie sur les plans: politique, social et économique, selon les termes contenus dans le communiqué affiché dans les quatre coins de la ville de Tizi Ouzou et de la Nouvelle-Ville depuis une semaine.Dans le même sillage, un sit-in des supporters de la Jeunesse sportive de Kabylie (JSK) a eu lieu, toujours hier matin, dès 11h, et ce, devant l'entrée principale du stade du 1er-Novembre.Les présents ont eu à clamer des mots d'ordre hostiles aux mesures de sanctions infligés à la JSK suite au décès tragique du joueur camerounais Albert Ebossé sur le terrain de foot.«Exiger la levée des sanctions toujours en vigueur contre le club de la Jeunesse sportive de Kabylie qui est notamment interdit de jouer au stade de Tizi Ouzou depuis le mois d'août 2014», est le but de cette autre action de protestation. Après quoi, les supporters du club de la Kabylie ont battu le pavé en direction du boulevard Lamali-Ahmed puis la rue «Abane-Ramdane» avant d'aboutir au siège du musée de la ville (ancienne mairie) où la manifestation avait pris fin.