Algérie

L'appel de Shahrazede Longou !Algériens aux USA



L'appel de Shahrazede Longou !Algériens aux USA
Les Américains ne connaissent pas bien l'Algérie, et certains d'entre eux ignorent carrément son existence.Pour arriver au moins à situer l'Algérie, il faut leur dire «between Tunisia and Morocco» (entre la Tunisie et le Maroc). Heureusement qu'il y a des Algériens vivant au pays de l'oncle Sam qui essayent de faire connaître le plus grand pays d'Afrique aux Américains ! Shahrazede Longou fait partie de ces Algériens qui font de leur mieux pour honorer leur pays aux USA.Partie pour des études doctorales il y a une quinzaine d'années, elle possède aujourd'hui un PHD en littérature francophone délivré par l'université d'Iowa. Elle enseigne, depuis quelques années, au Knox College (Galesburg-Illinois), un établissement où les Algériens sont absents. Elle n'hésite pas, dès que l'occasion se présente, à parler fièrement de son cher pays et de sa ville natale et d'origine? Blida. «Mes étudiants ne connaissent pratiquement rien de l'Algérie. J'essaye de promouvoir mon pays à travers la littérature algérienne que je leur enseigne, car un roman véhicule l'histoire, les dimensions identitaires?», déclare-t-elle.Et de poursuivre : «Chez moi, je prépare souvent le couscous et la chorba, et je n'hésite pas un instant à inviter mes amis américains à déguster les plats algériens. Ils trouvent qu'ils sont délicieux, ce qui leur fait aimer l'Algérie.» Son rêve : assouvir la curiosité de ses amis et étudiants et les inviter en Algérie. «C'est surtout une manière pour moi de promouvoir la destination Algérie. C'est un devoir pour moi en tant qu'Algérienne vivant aux USA. Mais il me faut de l'aide de la part des pouvoirs publics algériens pour que ce rêve devienne réalité. Notre beau pays mérite d'être mieux connu dans les quatre coins du monde», espère-t-elle.Shahrazede Longou, qui mène des recherches sur le combat de la femme algérienne et maghrébine à travers l'écriture (francophone), est membre de l'Association de littérature africaine, l'Association américaine des enseignants de français et membre aussi au Conseil international d'études francophones. A travers ces organisations, elle cherche à honorer l'Algérie en démontrant que le pays est riche sur tous les plans, même en littérature. Elle veut surtout être utile à son pays d'origine, notamment dans le domaine académique. «Je suis prête à donner des conférences dans les universités algériennes et apporter mon savoir dans les domaines que je maîtrise», insiste-t-elle.Depuis son départ aux USA, elle dit n'avoir jamais coupé le cordon ombilical avec son pays d'origine, même si son emploi du temps est «trop» chargé. «Je pars régulièrement chez moi à Blida. La ville des Roses représente pour moi mon enfance, ma jeunesse, une partie de ma carrière professionnelle au collège Bonnier et aux lycées El Feth et Zabana, bref, une tranche de ma vie synonyme de joie de vivre. Je ne pourrai jamais laisser tomber mon Algérie, même si je suis installée dans un pays considéré comme le plus puissant au monde !», conclut-elle.




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