Algérie

L'appel de detresse d'un professeur à l'hôpital frantz fanon de Blida



C'est à la fois un coup de gueule et un appel au secours poignant, qu'a lancé une praticienne spécialiste au niveau de l'hôpital Frantz Fanon de Blida au président de la République, s'inquiétant du manque flagrant de moyens de protection des personnels soignants, confrontés à des dizaines de cas de coronavirus.C'est à la fois un coup de gueule et un appel au secours poignant, qu'a lancé une praticienne spécialiste au niveau de l'hôpital Frantz Fanon de Blida au président de la République, s'inquiétant du manque flagrant de moyens de protection des personnels soignants, confrontés à des dizaines de cas de coronavirus.
Le Pr Bessedik Khedidja, chef de service de psychiatrie adulte dans cet l'hôpital, n'a pas trouvé un autre moyen d'exprimer sa colère, que de l'éructer sur sa page Facebook, après que les paramédicaux ont observé une grève faute de moyens. "Hier soir (vendredi soir NDLR), et pendant 7 heures de temps, le personnel paramédical du service de réanimation de l'hôpital Frantz Fanon de Blida a fait grève, car ils n'avaient aucun moyen de protection (ni bavettes, ni gants, ni gel, ni solution hydro-alcoolique, ni blouse jetable...rien absolument rien ! )", enrage t-elle . "Du coup, les malades en isolement sont restés seuls et sans surveillance, ni assistance pendant 7 heures de temps ! Le comportement des infirmiers est légitime, et je les soutiens et jeleur donne raison, eux aussi ils ont une famille et des enfants qui les attendent, une fois rentrés du travail !", ajoute le professeur.
Et de s'interroger : "Où est l'Etat algérien ' Où est le ministère de la Santé ' Où est le directeur de la Santé de la wilaya de Blida ' Où sont les 50 millions de bavettes, monsieur le Président '!... Mme Bessedik Khadidja regrette, que cette situation d'abandon ait provoqué la mort samedi de trois patients "non déclarés sur les statistiques et les médias complices avec le système algérien, qui font croire au peuple que la situation est maîtrisable !".Le chef de service de psychiatrie de l'hôpital Frantz Fanon assène, que l'institut Pasteur "ne peut pas faire plus de 60 tests par jour et, pire encore, les résultats apparaissent tardivement, c'est-à-dire, une fois les personnes sur le fait grave, à savoir que, d'après elle, "des milliers de porteurs sains circulent dans la nature...".
C'est pourquoi, elle s'adresse directement au président de la République, l'invitant à prendre les mesures qui s'imposent, en sa qualité de premier responsable du pays. "Monsieur le Président, c'est nous qui sommes face au danger, c'est inadmissible de voir les gens mourir sans pouvoir les sauver !Monsieur le Président, le peuple algérien est sous votre entière responsabilité, et demain, vous aurez des comptes à rendre à Dieu!".
Le Pr Bessedik Khedidja, chef de service de psychiatrie adulte dans cet l'hôpital, n'a pas trouvé un autre moyen d'exprimer sa colère, que de l'éructer sur sa page Facebook, après que les paramédicaux ont observé une grève faute de moyens. "Hier soir (vendredi soir NDLR), et pendant 7 heures de temps, le personnel paramédical du service de réanimation de l'hôpital Frantz Fanon de Blida a fait grève, car ils n'avaient aucun moyen de protection (ni bavettes, ni gants, ni gel, ni solution hydro-alcoolique, ni blouse jetable...rien absolument rien ! )", enrage t-elle . "Du coup, les malades en isolement sont restés seuls et sans surveillance, ni assistance pendant 7 heures de temps ! Le comportement des infirmiers est légitime, et je les soutiens et jeleur donne raison, eux aussi ils ont une famille et des enfants qui les attendent, une fois rentrés du travail !", ajoute le professeur.
Et de s'interroger : "Où est l'Etat algérien ' Où est le ministère de la Santé ' Où est le directeur de la Santé de la wilaya de Blida ' Où sont les 50 millions de bavettes, monsieur le Président '!... Mme Bessedik Khadidja regrette, que cette situation d'abandon ait provoqué la mort samedi de trois patients "non déclarés sur les statistiques et les médias complices avec le système algérien, qui font croire au peuple que la situation est maîtrisable !".Le chef de service de psychiatrie de l'hôpital Frantz Fanon assène, que l'institut Pasteur "ne peut pas faire plus de 60 tests par jour et, pire encore, les résultats apparaissent tardivement, c'est-à-dire, une fois les personnes sur le fait grave, à savoir que, d'après elle, "des milliers de porteurs sains circulent dans la nature...".
C'est pourquoi, elle s'adresse directement au président de la République, l'invitant à prendre les mesures qui s'imposent, en sa qualité de premier responsable du pays. "Monsieur le Président, c'est nous qui sommes face au danger, c'est inadmissible de voir les gens mourir sans pouvoir les sauver !Monsieur le Président, le peuple algérien est sous votre entière responsabilité, et demain, vous aurez des comptes à rendre à Dieu!".


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