Algérie

L'appel d'un père de famille dont le bébé souffre d'une grave cardiopathie



L'appel d'un père de famille dont le bébé souffre d'une grave cardiopathie
Jusqu'à il y a quelques mois, le seul souci de Mohamed Hammoudi, trentenaire, était de pourvoir aux besoins de son foyer. Ne possédant quasiment aucune aptitude professionnelle, il ne refusé à faire de petits travaux.C'est ce qu'il a fait durant toute son existence quand il demeurait à Fouka, dans la wilaya de Tipasa, sa ville d'origine, et c'est ce qu'il a continué à faire quand il s'est installé, il y a presque trois mois, chez ses beaux-parents, à Chebli, dans la wilaya limitrophe de Blida. Mais à partir du début de l'année en cours, une autre difficulté est venu s'ajouter à celles existantes déjà. Il s'agit de la santé de son second enfant, Seifeddine, aujourd'hui âgé de quinze mois. Ce dernier est atteint de cardiopathie alambiquée, comme l'atteste son dossier médical qu'il nous a remis lors de notre rencontre. Une maladie diagnostiquée par un médecin de Blida, confirmée par les spécialistes de la clinique médicochirurgicale infantile (CMCI) de Bou Ismaïl, un établissement spécialisé dans ce genre de pathologies, relevant de la CNAS, vers laquelle le jeune patient a été orienté. Mohamed Hammoudi espérait voir son enfant hospitalisé à la CMCI pour y subir une opération, de son enfant. Les spécialistes qui ont étudié le cas du bébé lui ont clairement fait savoir, ces derniers jours, qu'il «était impossible» de le faire, et ce, en raison du «caractère compliqué de la cardiopathie dont Seifeddine est atteint». Complètement désarçonné par cette décision, à laquelle, nous a-t-il expliqué, il ne s'attendait visiblement pas. Les mêmes spécialistes lui ont demandé de prendre contact avec deux cliniques privées, sises toutes deux dans la wilaya d'Alger, la première à Delly Ibrahim et la seconde, à Chéraga, pour que son enfant subisse l'opération dont il a urgemment besoin. Ce qu'il a fait le lendemain. Les réponses qu'il a reçues dans les deux établissements ont, néanmoins, davantage accru son désarroi. Dans la première clinique, on lui a fait savoir, comme il n'était pas assuré, que l'opération lui coûterait 150 millions de centimes et dans la seconde, 140 millions de centimes. Abattu, il a pris contact avec ses amis du quartier Haoud Erroumane (Bassin romain) de Fouka où il résidait avant son installation à Chebli. Des amis qui ont la particularité d'activer dans le mouvement associatif local, qui lui ont conseillé de lancer par le biais des médias un appel aux bienfaiteurs pour réunir la somme demandée. C'est, d'ailleurs, par l'intermédiaire d'Abdallah Messeguem, véritable loup blanc du mouvement associatif de Fouka, que nous sommes entrés en contact avec Mohamed Hammoudi. Ce dernier, quelque peu réconforté par les marques de sympathie et de soutien qu'il ne cesse de recevoir depuis que son problème est devenu public, met désormais, nous a-t-il dit, «tous ses espoirs dans les répercussions de l'appel qu'il lance aujourd'hui par l'intermédiaire de la presse, dont la Nouvelle République, aux bienfaiteurs afin de réunir la somme nécessaire à l'opération qui sauverait, Si Dieu le veut, son bébé... Des bienfaiteurs qui pourront le contacter au numéro suivant : 0555 21 50 04.


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