Algérie

L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation nationale partiellement suivi dans la wilaya d'Alger



L'appel à la grève dans le secteur de l'éducation nationale partiellement suivi dans la wilaya d'Alger
La grève des fonctionnaires de l'éducation, reconduite pour la troisième semaine consécutive a été partiellement suivie dans les établissements scolaires de la wilaya d'Alger, ont constaté dimanche des journalistes de l'APS.Le mot d'ordre de grève lancé par le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (SNAPEST), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (CNAPEST) et l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (l'UNPEF) a été suivi dans les écoles de la périphérie d'Alger et ignoré dans celles du centre-ville.Dans les établissements scolaires des communes de Birtouta, Saoula et Birkhadem, à l'ouest d'Alger, la grève a été partiellement suivie.C'est le cas au lycée de Birtouta où certains enseignants étaient en grève, selon des agents et des élèves de l'établissement. Dans la même commune, au CEM Ali Aliane par contre les cours ont été assurés. "Il n'y a pas de grève ici", selon un fonctionnaire de l'établissement.Dans la commune de Saoula, le mouvement de grève a été inauguré dimanche matin à l'école primaire Mahfoudh Saker, sur la route qui relie Birkhadem au chef-lieu de Saoula. "Ici, à la grève a commencé ce matin. Il y a des enseignants qui travaillent et d'autres pas", a précisé un gardien de l'école.Selon des élèves et des agents, la grève des enseignants est partiellement suivie également au CEM Rabah Kaddour.Dans la matinée de dimanche, la plupart des élèves de l'établissements déambulaient dans la cour ou dans les couloirs dans un désordre qui empêche les autres élèves de suivrent leurs cours, a-t-on constaté.Les enseignants du lycée de Saoula ont en partie rejoint le mouvement de grève depuis mardi dernier, a-t-on appris sur place. Les agents trouvaient du mal à contrôler la situation car les élèves voulaient sortir de l'établissement.Au CEM colonel M'hamed Bouguerra de Birkhadem, la grève, reconduite pour la trosième semaine consécutive, a été largement suivie depuis le début."Nous avons 49 enseignants au CEM : 37 sont en grève et 12, dont 8 contractuels, continuent d'assurer les cours", a indiqué le directeur de l'établisement à l'APS, précisant que deux enseignants ont repris le travail ce dimanche.Faute de personnel suffisant, la direction du CEM M'hamed Bouguerra a libéré les élèves, dont les enseignants observent le mouvement de grève, dès 9h du matin."Je n'ai pas de suffisamment d'agents pour surveiller 1.060 élèves.Pour éviter les bagares dans la cour et la dégradation du mobilier scolaire dans les classes, j'ai préféré les libérer durant les séances creuses", a souligné le directeur.Par ailleurs, le mot d'ordre de grève du CNAPEST, SNAPEST et l'UNPEF n'a pas été suivi dans les écoles des communes du centre-ville de la capitale comme Bab El Oued, El Madania et Sidi M'hamed, à l'exception du lycée El Bedjaoui d'El Madania où certains enseignants ont rejoint les rangs des grévistes.Le ministre de l'Education nationale, Abdellatif Baba Ahmed, avait appelé samedi "les partenaires sociaux grévistes à faire preuve de responsabilité et à faire prévaloir l'intérêt des élèves" par la reprise des cours, tout en saluant les enseignants qui "accomplissent leur devoir pleinement en assurant les cours".Pour "réhabiliter l'école algérienne et défendre le droit de l'élève algérien à l'éducation", le ministère est "contraint" de faire appliquer les lois en vigueur, avait-il dit.Le tribunal administratif d'Alger a déclaré lundi dernier "illégal" le mouvement de grève observé dans certains établissements scolaires.A Bab El Oued, Sidi M'hamed, la grève ignoréeAprès deux semaines de grève, des enseignants protestataires ont repris le travail dimanche, notamment dans les écoles d'El Madania, suite aux "menaces de sanctions" brandies par le minitère de tutelle à l'encontre des grévistes, selon des travailleurs du secteur.Cette reprise se veut "temporaire" car si la tutelle prend des décisions "abusives" contre les grévistes, le retour à une grève générale n'est pas exclu, ont averti des enseignants et des directeurs d'écoles du centre-ville de la capitale.Ils ont également dénoncé les agissement de la tutelle , qui a transmis des avertissements aux écoles qui ont observé ce mouvement de grève, estimant que ces avertissements doivent être adressés plutôt aux syndicats qui avaient initié ce mouvement de protestation.Dans d'autres établissements de la capitale, comme le lycée El Idrissi, le CEM Haroun Errachid et le primaire Aïssat Idir de Sidi M'hamed, où le mot d'ordre de grève a été ignoré, les portes étaient totalement fermées devant les enseignants grévistes.Le même constat a été relevé au lycée Okba et les CEM Soummam et Mohamed Taâllah à Bab El Oued où dès le début, la grève n'a pas trouvé écho auprès des enseignants et foinctonnaires de l'éducation.Selon un agent, les enseignants du lycée Emir Abdelkader, à la basse Casbah, n'ont pas fait grève parce qu'ils ne sont pas des adhérants aux trois syndicats protestataires.Le SNAPEST et l'UNPEF, auxquels s'est joint le SNAPEST, avaient séparément appelé à une grève pour la révision du statut particulier notamment dans son volet relatif aux promotions et à l'actualisation des indemnités dans la région du sud et des Hauts Plateaux.




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