Obligés, à l'instar des députés de prolonger leurs congés, sur instruction de Larbi Ould Khelifa, les fonctionnaires de l'Assemblée populaire nationale comptent observer un débrayage «dès la rentrée prochaine pour dénoncer des conditions de travail intenables».En effet, selon une source à l'APN, outre les problèmes quotidiens auxquels les «simples fonctionnaires» font face, c'est surtout «le mépris et le manque de considération «à leur égard qui a fait réagir les fonctionnaires de l'Assemblée qui se sentent touchés dans leur amour-propre. Des fonctionnaires ont, rappelons-le, été agressés par des députés. Pas seulement, indique encore notre source qui évoque la question des salaires. «Nous sommes lésés de ce côté-là aussi. Il y a une grande disparité», explique notre source sans autres détails.
Et pourtant le statut particulier des fonctionnaires de l'APN a été adopté en 2010 déterminant notamment les garanties, les droits et les obligations des fonctionnaires appartenant à des corps qui comprennent un ou plusieurs grades, ainsi que les règles qui leur sont applicables. Toutefois, selon le même texte, les modalités d'application diffèrent selon le grade hiérarchique du fonctionnaire qui est dans une position statutaire et réglementaire vis-à-vis de l'administration de l'APN.
Les corps sont classés selon les niveaux de qualification requis au sein de trois groupes qui comprennent les corps pour lesquels est exigé un niveau de qualification, notamment en rapport avec des activités de conception, d'étude, de recherche et de conseil, avec des activités de maîtrise et enfin avec des activités d'exécution. Cependant, il a été décrété que toute nomination dans l'administration de l'APN doit s'établir régulièrement dans une vacance d'emploi. En plus de la rémunération rattachée à leur grade, les titulaires des postes supérieurs, selon des modalités fixées par une instruction du bureau de l'APN, bénéficient d'une bonification indiciaire, précise le décret.
Les «disparités» évoquées par notre interlocuteur ont trait à des rémunérations «exagérées» pour, selon lui, «des fonctionnaires qui ne font que se rouler les pouces». Ainsi, sérieusement «perturbée» par le conflit du FLN qui s'y est invité obligeant Larbi Ould Khelifa à accepter de reporter l'installation des nouvelles structures de l'Assemblée, la Chambre basse risque de vivre une rentrée mouvementée.
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Posté Le : 10/08/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Saïd Mekla
Source : www.letempsdz.com