L'APC paralysée par une grève illimitée

Rien ne va plus à l'APC de Sidi Bel-Abbès, suite à la grève illimitée déclenchée depuis mardi dernier par les travailleurs pour revendiquer la régularisation salariale d'un grand nombre de travailleurs communaux.Dans leur plateforme de revendications, les travailleurs protestataires qui ont paralysé durant deux jours le fonctionnement des services de l'administration de l'APC, dénoncent les conditions précaires dans lesquelles ils exercent, mais aussi les pratiques "méprisantes" de l'administration de l'APC à leur égard et leur situation socioprofessionnelle jugée intenable. Ils réclament également les salaires des mois de juin et juillet, non versés, ainsi que la prime de l'Aïd El Adha.
En effet, face au mutisme de l'administration, notamment le P/APC qui, selon le secrétaire général de l'APC, a refusé de recevoir les représentants des travailleurs grévistes, une dizaine de travailleurs exaspérés sont montés sur la terrasse de l'édifice et menacé de se suicider. Joint au téléphone, le président de l'APC, T. Adda Boudjellal, a d'emblée démenti avoir refusé de recevoir les représentants des travailleurs. "C'est faux et tout ça est un scénario.
J'étais dans mon bureau, et après j'ai rencontré les travailleurs dans la cour. Lors de cette réunion informelle, je leur ai expliqué que le retard dans le versement des salaires est dû à une lenteur administrative au niveau des services du contrôle financier et les ai rassurés que le problème est actuellement en voie d'être résolu", a-t-il déclaré.

A. BOUSMAHA