Algérie

L'APC en droit de dessaisir les indus bénéficiaires



Nous avions choisi comme exemple la pépinière de la cité Lombarkia (ex-Parc à  Fourrage), un immeuble de 60 locaux destinés à  accueillir les néo-artisans. A cette époque, l'ex-wali était sur le départ, et le maire et sa nouvelle équipe, fraîchement installés, ne pouvaient se consacrer à  ce dossier qui concerne 533 locaux, réalisés dans le cadre du même programme, celui du président de la République, et voués au même destin regrettable. Une aubaine pour les jeunes désœuvrés qui se retrouvent chaque soir à  l'intérieur où ils s'adonnent à  leur besogne au mépris des riverains qui, à  ce jour, ne manquent pas d'exprimer leur appréhension quant à  la réalisation même de tels projets devenus une calamité. Huit mois sont passés, une nouvelle équipe est aux commandes de l'administration, mais rien encore n'a changé. Le constat est le même, le spectacle aussi, et le gâchis est total. Qu'est-ce qu'on attend pour apporter une solution à  ce problème ' Selon Ali Melakhsou, P/APC de Batna, il faut attendre que les contrats soient délivrés à  l'ensemble des bénéficiaires pour envisager des sanctions qui peuvent aller jusqu'au retrait des locaux aux bénéficiaires. Le maire a indiqué aussi que de nouvelles dispositions sont prévues par le gouvernement et pourraient entrer bientôt en vigueur. « Il s'agit de dispositions réglementaires censées appuyer les autorités locales dans la récupération de ces locaux des mains des spéculateurs qui seraient tentés de céder ces biens en deuxième main », a-t-il déclaré à  El Watan.                                          
 


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