L'APC doit revoir sa copie

Les habitants et visiteurs de la ville commerciale d'El-Eulma, située à 27 km à l'est du chef-lieu de la wilaya de Sétif, attendent sur des charbons ardents la réalisation des projets promis par le premier responsable de l'hôtel de ville, à savoir les trémies et les ponts afin de désengorger un tant soit peu la circulation automobile et, du coup, mettre fin aux embouteillages qui font partie du quotidien des usagers de la voie publique et qui rendent à longueur de journée la circulation automobile très stressante.En effet, les habitants attendent avec impatience la réalisation de trémies et ponts dans plusieurs points, tel qu'il a été prévu par les responsables de la commune, dont notamment aux entrées sud et ouest de la ville et à la rue Sakhri et la cité des Abattoirs. "Se déplacer aux quatre coins de la ville est devenu un véritable casse-tête et pour les automobilistes et pour les usagers des autres moyens de transport dont les bus. Il faut revoir le plan de la circulation de fond en comble afin de régler ce qui peut être réglé en attendant le lancement et l'achèvement des projets qui ont fait plusieurs fois l'objet de promesses de la part du premier responsable de la commune", nous dira Adel, un habitant de la cité Houari-Boumediene.
Et de renchérir : "Au niveau de la cité commerciale appelée communément cité Dubaï, la circulation est presque impossible. Pis encore, les plaques installées à travers les quatre coins de la ville nous enveniment la vie, car il semble que ceux qui ont proposé leur installation ne connaissent pas la ville et ne conduisent pas." Un autre habitant a indiqué que pour rentrer à la maison, il ne fait pas moins d'une heure, et quand il arrive devant sa maison, il ne trouve pas où garer sa voiture. "J'habite près de l'établissement hospitalier Sarroub-Khatir, les visiteurs de cet établissement garent leurs voitures près des domiciles des habitants de la cité, et quand nous rentrons, nous trouvons l'accès bloqué. Plusieurs fois, nous avons assisté à des rixes entre les visiteurs et les habitants de la cité", a déploré Djamel, un habitant de la cité Saïd-Ayad.




FAOUZI SENOUSSAOUI