? Dans le but essentiel de leur redonner chacun sa vocation initiale, synonyme de renflouement de la trésorerie de la municipalité et ce, pour s'adapter désormais au volet de l'autofinancement, l'APC d'Aïn el Turck envisage d'ores et déjà d'entreprendre le recensement des familles sinistrées, indues occupantes de biens communaux, afin de solliciter un quota de logements à la wilaya d'Oran, apprend-on d'une source proche de ce dossier. A ce titre, il importe de signaler qu'un peu plus d'une centaine de familles sinistrées occupent trois biens communaux essaimés à travers ladite municipalité. Il s'agit de l'ex-centre de vacances de la société Sonelgaz et l'ex-camping d'été, tous deux situés dans le village de Cap Falcon ainsi que le théâtre plein air sis dans la localité de Trouville. Cet ex-lieu de culture, qui est en effet livré depuis plus de quatre décennies aux caprices de la nature, a été entre-temps squatté par une dizaine de familles sinistrées. Sa réhabilitation, au même titre que les centres de vacances de Cap Falcon, bute sur le problème de son squat. Un constat similaire a été relevé en ce qui concerne un autre bien communal, il s'agit du Château, qui faisait office d'un centre de colonie de vacances, situé au niveau de l'Allée des Villas, dans la municipalité d'Aïn El Turck. Cette infrastructure, surplombant partiellement la plage Beau Séjour, devait en principe accueillir un projet de réalisation d'un centre pour handicapés moteur, avec un montage financier de 35 milliards de centimes. Sa récupération est confrontée à la même anicroche que les autres biens communaux cités plus haut.Dans cette même optique, signalons également que dix-huit familles (18) squattent depuis 30 ans l'ex-camping d'été, situé dans le village côtier de Cap Falcon, alors qu'une cinquante-six (56) autres ont élu domicile deux décennies auparavant dans l'ancien centre des colonies de vacances de la société Sonelgaz, situé à quelques pas de cet ex-camping d'été, dans ce même village. Cependant, dans ce registre, il importe de souligner que la superficie ayant abrité les ex-Galeries, sise en plein c?ur de ladite commune, qui ont été cédées à la vente quelques années auparavant, représente incontestablement le plus épineux problème dans cette commune, qui constitue une source de maux pour la population d'une part et pour l'environnement d'une autre part. En effet, abandonnées par son bénéficiaire pour des raisons indéterminées, ces ex-Galeries se sont aussitôt transformées en un impressionnant bidonville, qui a tendance à grossir au fil des jours. Une trentaine de familles ayant érigé des masures, occupent désormais ce lieu depuis ces six dernières années. Des mises en demeure ont été adressées au propriétaire pour prendre les mesures qui s'imposent en pareil cas, mais malheureusement aucune action n'a été diligentée en vue d'un assainissement et ce, au grand dam des habitants demeurant dans les abords immédiats de ce bidonville vivement décrié par la population du chef-lieu de cette daïra. Il y a lieu de rappeler qu'une situation similaire a été relevée dans l'ex-camping de toile de la localité de Claire-Fontaine où 45 familles sinistrées y avaient élu domicile avant d'être évacuées et relogées dans la cité des 190 logements sociaux dans la localité de Bouisseville.
Une enveloppe de 45 milliards a été dégagée par la wilaya d'Oran pour l'aménagement de cet ex-camping, qui a été transformé en jardin public au grand bonheur des familles.
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Posté Le : 31/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Boutlelis
Source : www.lequotidien-oran.com