Le siège de la commune de Aït Aïssa Mimoun
Les populations de la commune sont dans le besoin urgent de réfection des routes gravement détériorées ainsi que celle des canalisations d'assainissement.
Quelques semaines seulement après son installation, l'Assemblée populaire communale siégeant aux commandes de la commune d'Aït Aïssa Mimoun montre des signes d'effritement. La fragile majorité obtenue au forceps à l'instar de plusieurs communes comme Boudjima d'ailleurs, a cédé face aux différends des élus, issus de plusieurs formations politiques. En effet, hier au siège de la commune d'Aït Aïssa Mimoun, les négociations étaient rompues. Les travaux ont été suspendus à cause du blocage qui risque malheureusement de durer longtemps. Selon des sources locales, les différends sont apparus lors de la réunion de mardi dernier alors que les élus allaient débattre de la présentation du POS (Plan d'occupation du sol) de la cité Bouchouba, des PCD et des budgets primitifs de l'année en cours. Des voix au fait des conflits internes de l'assemblée, affirmaient qu'aucun consensus n'a été dégagé par les élus.
Les alliances consenties après les élections pour donner à la commune un maire issu du MEN n'ont pas résisté aux différends de la conjoncture. Aucun des projets soumis à discussion n'a, selon les mêmes sources, été voté. En fait, après des élections locales serrées, des tractations ont amené à la tête de la commune un maire du MEN. L'alliance des élus indépendants parrainés par ce parti ont contracté une alliance avec un autre élu du MPA pour atteindre une majorité. Une alliance qui a permis l'installation de l'assemblée.
Cette alliance, qui s'était donc fissurée, n'a pas fait long feu. Mardi dernier, lors du vote de ces trois points inscrits à l'ordre du jour, cinq élus du RCD, trois du FFS, un du MEN et un du MPA se sont abstenus de voter les projets. Jusqu'à hier, aucune voix ne venait expliquer les raisons de ce vote malgré l'importance des points inscrits donc à l'ordre du jour. Les PCD et le budget primitif sont conçus pour répondre à des besoins souvent urgents des populations locales.
En effet, les populations de la commune sont dans le besoin urgent de la réfection des routes gravement détériorées ainsi que les canalisations des assainissements. L'extension de l'alimentation en eau potable des villages encore dépourvus est également dans les priorités. Pour toutes ces considérations, plusieurs citoyens approchés, refusent de cautionner les pratiques politiciennes qui font passer en dernier lieu les besoins des populations. Enfin, il est à mentionner que la commune d'Aït Aïssa Mimoun n'a, selon toute vraisemblance, pas de chance avec ses élus. Lors de la précédente mandature, l'assemblée est restée plus d'une année bloquée pour un différend des élus avec le président d'APC. Le conflit n'a pris fin qu'après la démission du maire. Son successeur, de son côté, n'a pas eu beaucoup de temps avant de se retrouver face à un autre blocage qui le contraindra également au départ.
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Posté Le : 18/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel BOUDJADI
Source : www.lexpressiondz.com