Algérie

L'APC affiche son plan



La nouvelle Assemblée populaire (APC) de Béjaïa entame son mandat électoral en donnant l'image d'une équipe qui veut opérer un changement dans les pratiques et la gestion par rapport à l'ancienne équipe dirigée par le FLN. A commencer par la communication.Le nouveau président de l'APC, Merzougui Hocine, dit «Aziz», et l'exécutif communal ont convié la presse pour une conférence tenue la semaine passée. «Ce sera une tradition», a promis le nouveau maire, qui s'est aussi engagé pour une gestion «transparente des affaires de la commune».
Le FFS, qui a arraché la majorité relative à l'APC avec 11 sièges, a composé l'exécutif avec le RCD et le FLN, dont chacun a eu une vice-présidence, occupée par, respectivement, Rachid Mansouri et Saci Seghir. Le FFS préside les quatre vice-présidences les plus sensibles et trois des neuf commissions permanentes, laissant la liste indépendante de Mohamed Mansouri et le FLN partager à égalité quatre autres commissions, comme l'ont fait le RCD et l'autre liste indépendante de Nassim Djama pour les deux commissions restantes. Il faut noter que la répartition qui devait répondre au prorata des résultats des élections du 23 novembre a buté sur un désaccord avec les élus de la liste de Mohamed Mansouri (8 sièges), ce qui explique l'absence de ceux-ci dans l'exécutif.
L'APC montre sa démarcation avec la gestion de l'ancienne équipe par certaines décisions, à commencer par la possible annulation de la délibération qui avait doté un Epic de 70 milliards de centimes pour la gestion des déchets.
Aussi, la vice-présidence chargée de la gestion des déchets verra son budget porté de 18 à 40 milliards de centimes. «Il est fort possible que des dossiers fassent l'objet de litiges», prévoit Aziz Merzougui concernant la situation héritée. On s'est engagés aussi à réformer le comité des fêtes et à lui donner un cachet culturel et qui sera désormais un CCCB, comité culturel communal de Béjaïa.
L'Assemblée activera avec une situation financière en régression du fait de la diminution de la TAP. Le budget communal se limite à 480 milliards de centimes, dont 200 milliards vont au fonctionnement. «Si nous restons les bras croisés, nous risquons de ne pas avoir les moyens de financer l'équipement public», avertit Allaoua Mouhoubi, vice-P/APC chargé de l'économie, des finances et de l'investissement.


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