A la seule évocation du terme «antijeu», le football se met à trembler et à craindre pour sa mise à mort à petit feu. Pour se convaincre de cette dangereuse pathologie, il suffit de revenir et comprendre sa terminologie et ensuite suivre un match au stade ou à partir d'un téléviseur (récap' d'une journée de compétition) pour s'apercevoir de ce qu'elle peut provoquer au football, comme de graves hémorragies. Il s'avère que le football a plusieurs ennemis, dont ces actes d'antijeu continuellement commis, du fait que certains officiels (arbitres, commissaires au match et commissions de discipline) de par leur laxisme et sanctions à demi-mesure, l'ayant (trop) permis.L'antijeu comporte en son énonciation composée tout le mal dont souffrent l'environnement du football et son segment arbitral. Dans toutes les situations et circonstances, l'antijeu est considéré comme une véritable bombe à retardement pouvant rapidement actionner le détonateur de la plus brutale des violences. Tout acte qui a pour but de retarder la reprise du jeu, de perdre du temps en simulant une blessure pour les gardiens de but (car autorisés par le règlement à recevoir les soins sur le terrain), de garder longtemps le ballon entre les pieds en étant à terre, les actes de désapprobation par gestes et par paroles des décisions de l'arbitre perpétrés par les joueurs, leurs entraîneurs avec des dirigeants en direction des supporters, de jeter un deuxième ballon sur le terrain alors que le jeu est en cours et la simulation pour tromper l'arbitre, lesquels actes, tentatives et intentions directes ou indirectes de vouloir semer le désordre, quand les actes sont commis en leur défaveur, particulièrement des décisions arbitrales erronées, les pertes de temps, l'influence, la pression sur les arbitres et l'intimidation exercées avant et pendant le match, tous les clubs protestent, contestent et accusent.
Cependant, pour s'extirper d'une position inconfortable ou jouer le titre en voulant préserver un résultat avantageux, ces derniers en usent et, au besoin, en abusent. Même si les consignes données aux arbitres pour combattre ces actes d'antijeu sans le moindre répit datent depuis l'antiquité, la répétition de ces actes sur les terrains est enregistrée chaque semaine à satiété. Désormais, la recrudescence de la violence dans les enceintes sportives a une paternité !
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Posté Le : 26/02/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Salim Oussaci
Source : www.elwatan.com