Algérie

L'Ansej reprendra le soutien des investissements LE MINISTRE DE LA PÊCHE À BEJAIA



Le dispositif Ansej, qui s'est désengagé du secteur de la pêche, reprendra le financement et le soutien des jeunes investisseurs désirant s'impliquer dans le secteur de la pêche, c'est ce qu'a indiqué, jeudi, M. Sid-Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques en marge de sa visite de travail et d'inspection dans la wilaya de Béjaïa. Pour ce faire, le ministre a fait part d'un accord s'articulant sur deux volets qui a été signé avec l'Ansej.
Les investisseurs ayant déjà engagé des projets, mais qui n'ont pas abouti pour des raisons de blocages financiers, seront les premiers qui bénéficieront de cet accord. Les nombreux jeunes investisseurs qui ont cessé l'activité en raison de l'absence de soutien financier seront relancés, a précisé le ministre en application de cet accord.
Le deuxième volet qui sera activé incessamment s'articulera autour du soutien des nouveaux jeunes investisseurs qui souhaitent intervenir dans le secteur de la pêche, notamment dans la réparation des embarcations.
Le ministre a justifié la position de prudence adoptée jusque-là par l'Ansej par le fait que 20 jeunes investisseurs n'ont pas pu rembourser leurs dettes auprès des banques. Interrogé sur l'avenir des ces investisseurs, le ministre s'est contenté d'indiquer que les institutions concernées trouveront des solutions.
Les pêcheurs n'ont pas raté l'occasion de cette visite pour demander des explications quant à l'absence de l'eau et de l'électricité dans de nombreux ports de pêche. Il en est de même pour les eaux usées qui sont déversées dans les ports de pêche et le désordre qui règne en maître dans le secteur. En d'autres termes, les gros chalutiers continuent à pêcher près des rivages mettant en péril l'activité des petites embarcations.
En réponse, le ministre a appelé au respect de la déontologie du métier. Interrogé sur l'évaluation des dégâts causés par la houle au début du mois dernier au port de Talla Yillef, construit par les Turcs, le ministre n'a pas souhaité faire de commentaire.
Quant à la cherté de la sardine sur le marché, Ferroukhi a réfuté l'idée selon laquelle le poisson est le repas du pauvre, estimant que son prix est saisonnier et dépend du marché de l'offre et de la demande.
Le ministre a insisté sur la nécessité de doubler les efforts pour une meilleure production..


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