L'Ansej et l'Anem à l'étroit Skikda : les autres articles

Plus de 20 000 postes d'emploi ont été créés depuis le mois de janvier dernier.
Un chiffre qui s'assimile à une véritable prouesse eu égard aux conditions d'accueil, estimées dérisoires, qui minent le quotidien de l'Ansej et de l'Anem.«Depuis plusieurs mois, nos bureaux ne désemplissent pas. Nous nous plions en quatre pour répondre convenablement aux centaines de jeunes mais je dois reconnaître que l'exigüité de nos locaux constitue vraiment un obstacle. Il suffit juste qu'une vingtaine de jeunes se présentent à l'agence pour que nos infrastructures d'accueil affichent complet», témoigne un des agents de l'Anem. Effectivement, ces bureaux ne peuvent convenir ni aux jeunes, ni encore moins aux employés. Les uns et les autres font quotidiennement face à une situation très difficile.
A titre d'exemple, un des services abrite trois employés qui se partagent un bureau de moins de 12 m2. «Des fois, nous avons affaire à des jeunes impatients auxquels il faut répondre dans les temps et dans les normes. C'est souvent assez difficile, mais nous prenons sur nous pour éviter toute friction», affirme une autre employée.
La situation au niveau de l'Ansej qui partage quelques mètres carrés au centre culturel Tlilani, n'est guère plus reluisante. On y retrouve la même affluence et les mêmes contraintes. Les jeunes ici ne se font pas prier pour donner leurs avis. «On ne comprend que ces minuscules locaux continuent encore d'accueillir une telle agence. D'un côté l'Etat dépense des sommes colossales pour insérer les jeunes professionnellement, mais d'un autre côté on oublie de mettre les moyens pour les accueillir dans de bonnes conditions», relève l'un d'entre eux.
Sur place, nous constatons que l'espace est très restreint et qu'il ne suffit même pas à abriter les employés, au moment où des locaux mitoyens restent fermés. «On devrait au moins donner ces locaux à l'agence en attendant des jours meilleurs car les employés ont beau faire preuve de patience et d'amabilité, rien ne vaut un espace d'accueil adéquat», préconise un autre jeune.