L'année scolaire a pris sa source à Ghardaïa

Pour la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, l'année scolaire 2014-2015 prend sa source à Ghardaïa, où se trouve, fortement concentré, le cocktail de défis que rencontre le système éducatif algérien et qu'elle s'est fait certainement un point d'honneur d'affronter et d'en venir à bout, pas seulement dans cette région symbole mais à travers tout le territoire national.Le coup d'envoi n'est pas sans signification. Le thème du premier cours annonce, en effet, la couleur de l'année : «Education et citoyenneté pour renforcer l'unité de la nation et de la patrie». L'enseignement doit prendre une dimension patriotique pour renforcer ses fonctions traditionnelles dans la société et il doit être en même temps, a insisté la ministre, de qualité. Dans les conditions de la mondialisation et des technologies de l'information et de la communication, envahissantes, (Internet et chaînes de télévision satellitaires) qui n'ont pas de frontières et ne frappent pas à la porte avant d'entrer dans les foyers, l'école doit être le lieu où les enfants s'imprègnent des repères nationaux, des valeurs et, tout simplement, des constantes qui ne se limitent pas aux segments identitaires, mais s'étendent aux principes de l'école républicaine inscrits dans le projet de société qui a été porté par le mouvement national et consacré au cours de la lutte armée pour l'indépendance nationale. Le fait que le cours inaugural ait été donné par deux enseignants, un ancien et un nouveau, se veut un signe fort quant à la continuité et à la solidarité entre les promotions. Etaient présents au lycée Alfarasstai, dans la commune d'El-Atteuf, où s'est déroulée cette séance inaugurale, les élèves, évidemment, et les enseignants, mais aussi les principaux partenaires du secteur de l'éducation nationale : parents d'élèves et élus locaux. Une façon de montrer que l'éducation est l'affaire de tous parce que ses résultats ont un impact sur tous.