Algérie

L'année de l'alliance Peuple-Armée, «khaoua, khaoua»



Que d'évènements politiques en cette année 2019, commencée dans l'inquiétude la plus sombre pour se terminer, comme par miracle, dans l'espoir retrouvé ?! Dans l'intervalle, un Algérien nommé Ahmed Gaïd Salah, moudjahid authentique et véritable patriote au service exclusif de l'Algérie, a conquis le c?ur de son peuple en l'aidant à traverser sans encombre une des périodes les plus risquées de son histoire contemporaine, pour le faire passer de la phase d'angoisse du début de l'année à ce climat de sérénité et d'assurance quant à l'avenir, qui marque la fin décembre.Le peuple algérien a manifesté à ce héros national toute sa gratitude dans l'hommage exceptionnel qu'il lui a rendu le jour de ses obsèques en l'accompagnant en masse jusqu'au Carré des Martyrs du cimetière d'El Alia où il repose depuis le jeudi 26 décembre 2019. Indéniablement, l'hommage populaire au Général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, a été l'événement majeur de l'année 2019. Pendant des mois, en sa qualité de Vice-ministre de la Défense nationale et chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP), le Général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah a veillé à ce que l'institution militaire accompagne le hirak, dont la version n°2 (à partir de la mi-avril 2019) était mise sous pression par les manipulateurs qui ont tout fait pour le dévier de sa vocation patriotique et l'entraîner dans un conflit avec l'Armée.
Sur l'autre versant, et dans le même temps, l'Armée a également veillé, avec la même sollicitude, à ce que les institutions et en particulier celle incarnée par le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, et le gouvernement, dirigé par Noureddine Bedoui, remplissent leurs missions constitutionnelles le plus normalement du monde. L'apogée de la stratégie de l'institution militaire, exposée aux Algériens avec une franchise rare chez nos gouvernants, à chacune de ses étapes, par le défunt Ahmed Gaïd Salah, a été l'élection présidentielle, aboutissement d'un processus dont les jalons ont été définis avec génie : le dialogue, l'autorité indépendante des élections puis le processus électoral proprement dit. Le tout, sous la protection de l'ANP et sans aucune effusion de sang. A ce propos, notons que l'année 2019 a été celle du slogan novembriste: «Djeïch, Châab, khaoua, khaoua», qui a résonné dès le début du mouvement populaire, le vendredi 22 février, annonçant l'alliance solide Peuple-Armée, instrument de l'Algérie nouvelle revendiquée par le hirak.
C'est cette alliance qui a permis de barrer la route au 5ème mandat brigué par l'ex-président Bouteflika, de déjouer les man?uvres de la ?isaba (la bande) puis de la démanteler dans ses composantes principales, et aussi de donner un coup d'arrêt à la gangrène de la corruption qui avait atteint une dimension inimaginable. L'accompagnement assuré par l'institution militaire a permis à la Justice de retrouver sa liberté d'action. Du beau monde se retrouve alors à El Harrach : deux anciens Premiers ministres, plusieurs ex-ministres, d'ex-hauts dirigeants politiques et des grands patrons, tous réputés intouchables. Si, au début, les Algériens ont été surpris par le profil de ces détenus, ils ont par la suite compris que ça sera comme ça dorénavant : nul n'est au-dessus de la loi et la lutte contre la corruption ne peut plus s'arrêter.
Dans l'Algérie nouvelle, l'Etat sera intransigeant dans la gestion des deniers publics. C'est également un des faits marquants de l'année 2019. Par ailleurs, malgré l'agitation du vendredi dans certaines villes du pays et l'acharnement des blogueurs installés à l'étranger à déverser la désinformation pour semer la panique et créer le chaos, notamment à travers les appels à la désobéissance civile et la grève générale, qui ont lamentablement échoué, tout s'est bien déroulé durant cette année : les examens scolaires et universitaires, le pèlerinage du Hadj, la saison estivale, le Ramadhan puis les rentrées scolaires et universitaires, et surtout l'élection présidentielle. Et puis, merveilleux cadeau offert au peuple algérien, à son Armée et à ses institutions : la Coupe d'Afrique. On s'en souvient, vendredi 19 juillet 2019, dès le coup de sifflet final du match Algérie-Sénégal, remporté par les Verts : le peuple algérien, dans toute sa dimension et avec toutes ses composantes, était dans les rues, partout dans le pays, pour la première fois depuis de très longues années, sur fond du slogan national: «one, two, three, viva l'Algérie».


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