Si les conséquences d'une réelle anémie sont connues, celles d'une carence modérée en fer restent encore à établir.Car depuis déjà longtemps, une légère déficience est suspectée d'entraîner une réduction de la capacité physique, une diminution des performances intellectuelles et une moindre résistance aux infections... Mais seules des études pourront confirmer ou infirmer ces hypothèses. Les femmes en âge de procréer manquent de réserves en fer. Pour les femmes réglées, les apports nutritionnels recommandés sont de 16 mg par jour. Si la pilule qui réduit le volume des règles limite la perte de fer, les femmes qui ont un stérilet ou qui utilisent le préservatif comme unique moyen de contraception sont plus à risque de développer une déficience en fer. Le fer le plus absorbable vient de la viande rouge (foie notamment), mais il est également présent dans les légumes (secs et frais) et les céréales. Pour optimiser son assimilation, il faut l'associer à de la vitamine C. Mais gare aux excès : le surdosage en fer est également délétère. En quantités trop importantes, le fer tend à devenir prooxydant : il augmenterait le risque de maladies cardiovasculaires et de cancer. Alors pas question de se gaver de fer avant un examen ou une réunion importante ! Le secret de l'intelligence, c'est de manger équilibré !
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Posté Le : 28/08/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : LSA
Source : www.lesoirdalgerie.com