Algérie

L'Anem, un pas en avant deux en arrière 36 CANDIDATS VIENNENT D'EL BAYADH POUR UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE À ALGER



L'Anem, un pas en avant deux en arrière                                    36 CANDIDATS VIENNENT D'EL BAYADH POUR UN ENTRETIEN D'EMBAUCHE À ALGER
DEs candidats pour 4 postes de travail ont fait 600 km afin de passer un test de recrutement à l'Anem.
Convoqués pour un entretien professionnel à l'Agence nationale de l'emploi (Anem), au 5 rue capitaine Noureddine Mennani à Alger, plus d'une trentaine de candidats, 36 selon nos sources, sont venus d'El Bayadh, à 600 km de la capitale. Ils n'ont reçu leurs convocations que dans l'après-midi du 23 janvier pour un entretien professionnel le 24 janvier à 8h30, à Alger, a-t-on constaté hier au siège de l'Anem à Alger. Munis de convocations émanant de l'agence de l'emploi de la wilaya El Bayadh, datée du 23 janvier 2012, dont nous détenons une copie, ces candidats déplorent cette situation. «Nous sommes surpris par la nature de cette convocation d'une part, et de l'accueil qui nous a été réservé d'autre part. Nous avons passé toute la nuit pour le voyage afin d'arriver à l'heure indiquée; malheureusement, il est 12h30 et nous attendons encore cet entretien professionnel», ont-ils regretté. Présents dans une salle d'attente depuis 8h du matin, selon eux, les candidats n'ont même pas eu le temps de se reposer ou de se préparer pour cet entretien. Pis encore, contre toute attente, «nous avons été empêchés à notre accueil de communiquer avec les candidats et ces derniers empêchés de sortir de la salle - pour avoir de plus amples informations sur le sujet».
Les 36 candidats, dont une dizaine de femmes, se sont interrogés sur les causes et les motivations de l'administration locale, qui les a surpris en envoyant les convocations un jour seulement avant l'entretien et le concours qui n'a pas eu lieu à l'heure mentionnée dans la convocation.
Epuisés par le voyage de nuit, qui a pris environ 10 heures, K. M., revient sur le document.
D'abord, nous sommes des chômeurs depuis des années. Il y en a qui n'ont même pas le montant du voyage, et ils ont dû emprunter de l'argent pour venir à Alger, et «nous recevons la convocation à la veille du test de recrutement», nous dit-il, consterné. Licencié en gestion, L. Omar dira: «J'ai eu ma licence en 2001, je fais de petits boulots depuis pour subvenir aux besoins minimums de ma famille. Mais rien n'est sûr que je trouve un emploi dans cette démarche où on ne respecte même pas la notion d'une convocation.»
Au sujet du lieu de travail après le test, les candidats ont parlé de l'ouverture d'une agence (Anem) dans la daïra d'El Bayadh, où ils seront chargés de rejoindre leurs postes, après avoir touché des salaires mensuels de 8000 DA dans le cadre du pré-emploi et d'autres qui atteindront juste 15.000 DA/mois, qui égale l'ancien Snmg.
Prenant attache avec le directeur de l'agence Anem, pour de plus amples informations sur le sujet et pour d'autres questions d'actualité, ce dernier nous a renvoyés au chargé de communication du ministère du Travail de l'Emploi et de la Sécurité sociale, et ce après avoir accepté de nous recevoir la première fois. Prenant attache avec le département de la communication du ministère, la réponse a été claire: «On n'a aucune information sur ce sujet.»


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