L'ÂNE, LE CHIEN ET LE ''DERBAKJI''

Souvent la vie peut ressembler à une fable tirée du livre de Jean de la Fontaine, notamment celle du Livre VIII, où il est question d'un âne et d'un chien tous deux ayant pour maître un petit vagabond ! Ces trois protagonistes malgré eux pourraient être parfaitement les personnages d'un long feuilleton rocambolesque de la vie d'une entreprise, une association ou de simples citoyens. Issus de divers horizons et couches sociales, ils sont « sans gêne », n'ayant aucune formation ou diplôme officiel pour certains, mais ils se bousculent avidement autour de postes de responsabilité. À l'image de vieux retraités d'une usine anciennement publique tirant son bénéfice de la sueur des travailleurs honnêtes qui ont fait l'Histoire, ils se sont battus pour faire valoir leurs droits syndicaux afin de prendre les rennes de leurs vies misérables. Car, contrôler une machine à gagner comme une usine, permettrait à coup sûr, d'atteindre le sommet de l'échelle sociale, l'ultime rêve pour ces ratés de la profession qui ?'enguirlandés dans des costumes'' dans leurs beaux bureaux croient posséder la Terre entière et le Soleil. Le plus étonnant dans cette histoire est qu'en se penchant sur leurs passés, à ces trois personnages (l'Âne, le chien et le derbakji) sont de parfaits parvenus, partis de rien. Mais ils surent exploiter tous les trois leurs ?' savoir- faire'' pour retourner une situation qui ne leur fut pas au départ des plus favorable et des plus acquise .On les trouve partout, côtoyant associations tous genres confondues, ONG, etc., à l'affut de n'importe quel avantage pouvant être rentable à leurs intérêts. Ils savent prendre le bon sens du vent quand il tourne, ne se laissant jamais surprendre par des situations périlleuses. C'est une véritable course de survie, et le meilleur qui s'adaptera aux soubresauts sortirait vainqueur de cette fable.