Algérie

L'ANDI de Sétif sans directeur depuis 4 ans



Cette situation d'intérim, qui perdure depuis un certain temps, indispose largement les opérateurs économiques, qui montent au créneau et interpellent le wali pour trouver une solution.En «oubliant» de procéder au remplacement de l'ancien directeur de l'Agence nationale de développement de l'investissement (ANDI) de Sétif, le ministère de l'Industrie et des Mines a adopté une approche à la fois singulière et particulière dans l'encouragement, l'accompagnement et la promotion de l'investissement.
Ainsi, le poste de directeur de l'agence ANDI de Sétif est vacant depuis presque 4 ans. Les éminences grises du ministère de l'Industrie ayant gratifié l'ex-directeur, Omar Hadjadj, d'une promotion comme directeur de l'industrie et des mines à Sétif, puis à Djelfa, où il exerce depuis près de deux ans, n'ont pas jugé utile de combler le poste vacant placé sous l'égide d'un «provisoire» à la peau dure.
Perdurant depuis presque quatre années, ce provisoire a influé négativement sur les projets de nombreux opérateurs de la wilaya, obligés, la mort dans l'âme, de composer dans un premier temps, avec le bon vouloir de la directrice de l'ANDI de BBA, chargée d'un intérim, lequel aura, nous dit-on, duré plus de deux années.
Au lieu de désigner un responsable attitré, la tutelle de la direction générale de l'ANDI, basée à Alger, opte, pour on ne sait quelles raisons, pour un deuxième intérim. Les dossiers de Sétif sont depuis fin 2017 soumis à l'«appréciation» du directeur de l'ANDI de Béjaïa.
Engendrant non seulement des désagréments et des pertes de temps, mais aussi des blocages dans l'exécution et la réalisation de nombreux projets générant des centaines, voire des milliers, de postes d'emploi, cette situation indispose les opérateurs, qui sont montés au créneau. «On ne doit plus cacher le soleil avec un tamis, le dynamisme des investisseurs de la wilaya de Sétif dérange certains bureaucrates.
Ces derniers sont dépassés par le volume de travail et des dossiers qui s'accumulent. Il est à la fois inconcevable et inadmissible que la situation de l'ANDI de Sétif, qui a bouclé l'année 2017 avec 400 dossiers (créations et extensions), derrière la wilaya d'Alger, demeure en stand-by, des années durant.
Malgré les innombrables embûches dressées, le résultat de 2018 sera satisfaisant. L'indisponibilité d'un interlocuteur direct en mesure de régler certains problèmes avant la clôture de tel ou tel dossier nous empoisonne la vie et bloque un matériel coûteux dans les ports. Nous profitons de cette opportunité pour demander l'intervention urgente de Nacer Maskri, wali de Sétif, pour qu'il mette un terme à cette pénalisante situation.
Ce n'est pas avec une telle approche qu'on va faciliter les pratiques des affaires et le suivi des investissements», diront, non sans colère, de nombreux opérateurs économiques de la wilaya. Pour connaître son avis sur la question, on a essayé de joindre le directeur de l'industrie et des mines de la wilaya, en vain.
En attendant l'affectation d'un nouveau directeur, l'assistance, l'aide et l'accompagnement des investisseurs (les autres missions de l'ANDI de Sétif), feront encore l'objet d'un traitement par «correspondance».


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