L'ambassadeur d'Algérie à Tunis Abdelakder Hadjar a présidé vendredi une cérémonie en l'honneur de l'ancien ministre tunisien Ahmed Mestiri pour sa contribution et son soutien en faveur de la révolution de libération à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance nationale. Le diplomate algérien a décoré M. Mestiri de la médaille du président de la République, Abdelaziz Bouteflika en reconnaissance de son apport et de son soutien à la lutte du peuple algérien contre l'occupant français. M. Mestiri a exprimé sa reconnaissance au peuple et aux dirigeants algériens se disant ''honoré par cet hommage'' rappelant le combat commun mené par les Algériens et les Tunisiens durant la révolution de libération, a indiqué une source de la représentation diplomatique algérienne dans la capitale tunisienne. L'ancien ministre tunisien est revenu sur la situation qui prévaut dans son pays aux plans politique, économique, social et sécuritaire et évoqué l'initiative du chef de gouvernement provisoire tunisien M. Hamadi Jebali de former un gouvernement technocrate exprimant son soutien à cette proposition. Les deux parties ont également passé en revue les derniers développements survenus dans la région du Sahel, plus particulièrement au Mali. Pour M. Mestiri, ''la stabilité de la Tunisie est tributaire de la stabilité de l'Algérie''.
Le diplomate algérien avait décoré plusieurs militants tunisiens de la médaille du président Abdelaziz Bouteflika, à leur tête l'ancien président tunisien par intérim, M. Fouad Mebazaa, plusieurs anciens Chefs de gouvernement dont Beji Kaid Essebsi, Ahmed Bensaleh et El-Hedi Bekouche, l'ancien secrétaire général de la Ligue arabe Chadli Klibi ainsi que la famille du défunt leader politique tunisien Saleh Benyoucef, le défunt moudjahid Hocine Triki et le défunt militant Ahmed Tlili. A cette occasion, l'ambassadeur d'Algérie a souligné que cette distinction ''symbolique se veut un hommage à la Tunisie et à son peuple'', ajoutant que la Tunisie qui avait engagé ses enfants dans le combat aux côtés des Algériens fut aussi ''l'une des bases arrières'' de la révolution, mais aussi le théâtre notamment au niveau de ses villes frontalières, de batailles entre l'ALN et l'armée coloniale. M. Hadjar a en outre rappelé que la Tunisie avait mis, dès son indépendance, ''ses médias et sa diplomatie'' au service de la cause algérienne pour le recouvrement par le peuple algérien de sa liberté, de sa dignité et de sa souveraineté nationale.
APS
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Posté Le : 16/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Maghreb Emergent
Source : www.maghrebemergent.info