Algérie

L'ancien international s'en souvient encore Boukessassa : "En 96, voici ce qui nous est arrivé à Ouaga..."



L'ancien international s'en souvient encore Boukessassa :
Pour y avoir déjà joué à trois reprises, deux avec son club le Mouloudia d'Oran en Coupes africaines en 1996 et 1997 et une fois sous le maillot vert de la sélection nationale, Kouider Boukessassa prévoit "une chaude ambiance samedi au stade du 4-Août de Ouagadougou, mais pas une pression terrible". "Au Burkina Faso, les supporters sont, certes, passionnés de football comme tous les autres Africains, mais ils ne sont cependant pas agressifs. J'ai déjà joué à trois reprises à Ouagadougou. Deux fois avec le Mouloudia et une autre fois avec l'EN. Il y avait de l'ambiance au stade, mais nous, en tant que joueurs de l'équipe adverse, nous n'avons jamais ressenti une quelconque pression suffocante comme celles qu'on ressent pour de simples rencontres de championnat ici en Algérie", indiquera l'ancien dribbleur fou du MCO, vainqueur d'une Coupe d'Algérie, d'une Coupe de la Ligue (1996), de deux Coupes arabes des vainqueurs de coupes (97 et 98), d'une super Coupe arabe (99) et d'un championnat avec le Chabab de Belouizdad. Pour Boukessassa, "les supporters burkinabés sont certainement les plus gentils et les plus fair-play du continent". "Comme ils ne sont pas habitués aux exploits et aux titres, ils ne sont pas tellement exigeants envers leurs représentants sur le terrain. Leur formidable parcours lors de la dernière Coupe d'Afrique des nations leur a, peut-être, ouvert les yeux et aiguisé leur appétit, mais je ne pense pas qu'ils iraient jusqu'à se faire violence et rompre avec leurs traditions et coutumes xénophiles, d'autant plus que leur pays est une des destinations les plus appréciées par les touristes européens", renchérira, à ce sujet, l'ancien joueur international, qui affirme "se rappeler toujours d'une amusante anecdote qui renseigne le mieux sur la nature des Burkinabés". "Nous étions à Ouagadougou pour une rencontre de Coupe d'Afrique des clubs face à l'Etoile filante. La veille du match, je suis sorti avec mon coéquipier Mourad Meziane faire un tour dans la ville. Meziane était connu pour ses farces et son côté chambreur. Nous avons loué une motocyclette sur laquelle nous nous sommes embarqués, lui à la conduite et moi sur le petit semblant de siège arrière, agrippé à lui. Alors que nous faisions des rotations non loin d'une avenue principale, nous nous sommes dirigés vers un grand portail que nous avons pris pour l'entrée d'une cité. La cour semblait très spacieuse. Nous continuions à nous amuser avec la moto jusqu'à ce que nous apercevions un couple burkinabé avec ses enfants pris par un énorme fou rire. Après un moment et une sympathique explication du couple, nous avons compris que nous étions en train de jouer à la moto au beau milieu de leur maison, le grand portail en fer étant la porte d'entrée... Ils ont tellement ri et nous ont tellement bien accueilli que nous en étions gênés, Mourad et moi", racontera le jeune retraité des terrains.R .B
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