Oran, la 2ème ville du pays souffre de l'anarchie dans l'organisation des lignes de bus. Les syndicats ont à maintes reprises soulevé ce problème à l'intérieur de la ville, il existe des lignes qui enregistrent un surplus de bus. Il y a également une dizaine de bus qui observent un jour de repos par semaine, mais par ailleurs, d'autres lignes notamment suburbaines enregistrent une insuffisance.Les habitants de Hai Ben Arba (ex-Rocher) à l'ouest de la ville ont récemment lancé un appel aux services concernés pour améliorer le transport vers cette partie de la ville qui a enregistré ces dernières années une grande extension urbanistique, et c'est la même situation à Ain El Türck, Hai Chahid Mahmoud. Le même cas au nouveau pôle urbain Ahmed Zabana. Les services concernés ont-ils prévu un plan de transport urbain pour ce pôle qui abritera à l'avenir 250.000 habitants, le transport s'effectuera t-il vers ce pôle par bus ' Les membres de la commission du transport relevant de la wilaya d'Oran accompagnés des services de sécurité, lors d'une tournée inopinée de contrôle effectué ces derniers jours sur quelques lignes de transport, ont réussi à débusquer 03 bus sur la ligne «11 » qui circulaient sans agrément. Aussitôt arrêtés, les services compétents ont mis les bus en question en fourrière durant 15 jours Après leur comparution par devant la commission de la direction qui traite les différents dépassements de la part des transporteurs, ils seront sanctionnés pour une durée de 45 jours supplémentaire. Ce fait selon une source de la direction des transports n'est pas nouveau, chaque semaine, des bus sans agréments sont dénoncés par les inspecteurs sur les lignes urbaines et suburbaines. «Le pire c'est en cas d'accident, comment indemniser les victimes ' Si demain un bus qui circule sans agrément percute une femme ou un enfant ' Est-ce que les propriétaires des bus sont conscients de la dangerosité de ce dépassement » dira notre source, qui ajoute : «après la fin de leur durée de mise en fourrière, ces bus récidivent, ce qui nécessite plus de sanctions sévères et de contrôle de notre part ainsi que les services de police, la vie des usagers est en jeu ». Notre source est revenue également sur l'insuffisance des moyens de contrôle à travers la capitale de l'ouest, «avec des milliers de bus qui circulent à Oran, 04 inspecteurs travaillent seulement sur le terrain, ils sont des fois victimes d'agressions verbales de la part des chauffeurs et receveurs, qui va défendre ces inspecteurs ' Il faut augmenter leurs nombre et renforcer leurs moyens matériels, pour qu'ils puissent intervenir à tout moment, comment le secteur du transport va-t-il s'améliorer si le contrôle des bus est un maillon faible ' », dira notre source.
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Posté Le : 02/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Medjadji H
Source : www.reflexiondz.net