Algérie

L'Anade confirme son engagement



L'opération d'assainissement du contentieux des microentreprises se poursuit à un rythme soutenu, dégageant à chaque séance de traitement, un nombre considérable de dossiers. L'objectif étant de traiter toutes les demandes, il n'en demeure pas moins qu'il est d'une importance capitale d'alléger la tâche des banques, consistant à donner une deuxième vie, à ces entreprises issues de l'ancien système. Toute la problématique serait de réamorcer l'activité économique et commerciale, sur des bases nouvelles, délestées du poids des anciennes pratiques de corruption et de bureaucratie. Il faut dire que ce combat est loin d'être gagné. Il subsiste encore des formes de résistance administrative, aux nouveaux paradigmes de gestion, qui entravent lourdement, la mise en place de nouveaux mécanismes de relance économique. C'est précisément à ce niveau que le rééchelonnement des dettes des microentreprises, intervient afin de jouer le rôle de régulateur entre les moyens disponibles pour une relance économique efficace, et les capacités d'éradication des entraves susceptibles de compromettre cette démarche incontournable. Cela étant, depuis son lancement cette opération a atteint une vitesse de croisière, qui lui a permis de traiter en totalité jusqu' à ce jour, 7.465 dossiers À ce titre, l'Agence nationale d'appui et de développement de l'entrepreneuriat (Anade, ex-Ansej) a validé 326 nouveaux dossiers de remboursement des dettes des entreprises en difficulté. C'est du moins, ce qu' a indiqué le communiqué de l'Agence qui précise qu'«en application des axes de la nouvelle stratégie mise en place pour la relance du dispositif Anade et la prise en charge des microentreprises en difficulté, à travers le remboursement de leurs dettes ou la relance de leurs activités, selon le cas, une 15e séance de travail de la commission de garantie, composée de représentants du Fonds de caution mutuelle de garantie risques/crédits jeunes promoteurs et de l'Anade, a été tenue». Il faut dire que la tenue, chaque semaine de ces séances, permet d'examiner près de 500 dossiers par séance, ce qui pourrait permettre de remettre en activité un bon nombre de microentreprises, qui, à leurs tour, pourront impacter les démarches et les actions des politiques publiques pour l'évaluation exhaustive, des capacités et des moyens de relance économique. Il s'agit d'atteindre une synergie entre les secteurs, à même de répondre aux besoins de la production nationale. C'est dire que la complexité de la situation nécessite, en plus d'un assainissement profond du contentieux des entreprises, un ancrage confirmé de leur existence et leurs pérennité dans le paysage économique, d'où l'importance de la mission de l'Anade, qui vise à mettre sur le terrain de jeunes entreprises opérationnelles, avec de fortes assises financières. Seule alternative, pour en faire un maillon du plan de relance.Dans le détail, l'agence indique qu'«il a été procédé à l'examen de 520 dossiers présentés par les représentants des banques, débouchant sur la validation de 369 dossiers pour le remboursement de plus de
58 milliards de centimes.Ces dossiers ont été présentés par les représentants des banques, dans les wilayas suivantes: Chlef, Alger, Sétif, Saïda, Skikda, Sidi Bel Abbès, Constantine, Mascara, Oran, El Bayadh, Illizi, Boumerdès, El Taref et Tipaza. Alors que le traitement de 180 dossiers accompagnés par l'agence à travers le rééchelonnement de leurs dettes à la faveur de plans de charge pour la relance de leurs activités à travers les accords conclus, a été reporté, et ce, en raison de leur activité».


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