L'amoureux du désert subjugue le public constantinois

Message d'amour et de paixIl répondra aux demandes du public pour chanter «Hakmat lakdar», ou encore «Caravan to Bagdad».Hamid Baroudi, cette star internationale qui a su s'imposer par son style singulier dans le monde de la musique, a enflammé la salle de spectacles du complexe culturel Mohamed El Aid Al Khalifa. Approché par la direction de la culture dans le cadre de la manifestation «Constantine, capitale de la culture arabe», l'artiste a non seulement marqué par sa présence la soirée, mais a incité par son interprétation magique les jeunes à danser, à décompresser et à respirer une joie de vivre lors d'une soirée extraordinaire.L'hôte de Constantine, ne manquera pas de partager aussi ses pensées et ses expériences avec son public composé de femmes, d'hommes, de jeunes et moins jeunes. Hamid Baroudi a été tout simplement subjuguant. Il répondra aux demandes du public pour chanter «Hakmat lakdar», ou encore «Caravan to Bagdad». Comme d'habitude, le chanteur, cet amoureux du désert algérien, dressera un tableau sur la beauté des dunes, de la vie particulière au Sud, de la splendeur du sable.Sans arrêt, il donnera ce qu'il a de meilleur à ses fans. Certains sont venus même de Bouira et Béjaïa. D'ailleurs ce qui est frappant dans cette soirée, c'est l'identité de l'Algérie qui est exprimée dans toute sa transparence, puisqu'avant Hamid Baroudi, on assistera à un spectacle fabuleux tel que décidé par le directeur de la culture de la wilaya de Constantine Djamel Foughali, où règneront le malouf, chaâbi, kabyle, l'andalous et la musique du sud El Gnawa. Des jeunes en pleine expansion interpréteront des chansons réputées.Le public en a eu pour tous les goûts. Cette soirée restera mémorable, certainement pour longtemps. Refléter l'identité algérienne dans la manifestation est logiquement le but et l'enseignement à faire suivre.C'est dire que le public de Constantine demeure très intéressé et attiré par ce qui est algérien, d'où son retrait quand certains concerts qui n'étaient pas dans le programme tels que le festival du Rock et du Métal dans le cadre de «Constantine, capitale de la culture arabe» étaient annoncés.Les organisateurs de ce dernier ignorant sans doute tout ce qui se rapproche de l'Algérie comptent aussi organiser un festival de jazz qui normalement devait être pris en charge par l'association Dimajazz, mais avaient subitement décidé de l'intégrer dans les festivités du Ccca.Etonnant quand même, après le Rock, le Métal c'est au tour du jazz d'être inscrit dans la manifestation et on se demande où est classée l'Algérie dans le Monde arabe, peut-être qu'elle est encore à la recherche de son identité' Le département de la communication de Ccca ne devrait-il pas revoir son programme' En tout cas pour beaucoup ce qui se passe est scandaleux.