Algérie

L'amère réalité



Un regard dans le rétroviseur offre un spectacle des plus désolants dans le monde du football. De football, il n'y en a point.
Il y a surtout ce qui gravite autour de lui. La première phase de notre championnat terminée, il est utile donc de revenir un peu en arrière pour dresser un petit bilan quoique, de prime abord, celui-ci n'est pas reluisant. Durant cette phase, on aura tout vu et tout en entendu dans un championnat qui ne ressemble pas à ceux de tous les autres pays. Vous allez vous demander les raisons du réquisitoire qui suivra mais au final, vous comprendrez l'amère réalité. Aussi amère que le spectacle offert sur nos terrains de football. Cette phase marquée par la violence que ce soit sur les terrains, dans les gradins et même à l'extérieur des stades, n'aura finalement été distinguée que par une incroyable valse des entraîneurs. Comprenez par là que le football est sciemment laissé au vestiaire où les différends se règlent à coups de poings. Le match ESS-USMA illustre parfaitement cet état de fait. Quant à la valse des entraîneurs, elle est à vingt temps. Vingt huit entraîneurs ont été «consommés» durant cette phase en ligues un et deux. Le mot stabilité dans le staff technique n'existe apparemment pas dans le dictionnaire de nos clubs. On ferme l''il sur les agissements douteux des dirigeants des clubs préoccupés par la «chkara» que par autre chose. Tout comme les joueurs royalement payés sans rien donner au retour. On fait une petite halte pour parler des hommes en noir qui font de plus en plus parler d'eux. Pas une seule semaine ne passe sans que des arbitres ne se distinguent par des décisions pour le moins surprenantes. Ce n'est pas la peine de trop s'étaler sur le sujet et je vous laisse tous les soins de porter votre jugement sur l'arbitrage algérien. Et pour couronner le tout, allez voir du côté du 5-Juillet et vous aurez envie de changer de métier. De nos jours, les champs de patates rapportent gros.


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