Algérie

L'amère réalité Sous la Plume


L'amère réalité                                    Sous la Plume
Soixante-deux quarante-cinq (62,45%) de taux de réussite au bac, une première, certes, en termes chiffrés ce sont 241.000 étudiants qui rejoignent les bancs de l'université, cette année, mais tout ce beau monde qui, après avoir procédé en juillet dernier aux préinscriptions d'usage avec le lot de tracasseries administratives qui va avec, va-t-il pouvoir trouver une place pédagogique dans la filière de son choix et, surtout, accéder à l'hébergement ' Il semble que non, puisque la surcharge se manifeste et que les structures d'accueil n'arrivent pas éponger le surplus.
Le ministère de tutelle rassure les étudiants chaque année que Dieu fait et garantit que toutes les conditions humaines et matérielles sont réunies. Cela est pour la théorie, car le nombre des places pédagogiques universitaires prévues pour cette rentrée dépasse celui des admis au baccalauréat. Dans la pratique, c'est la galère qui semble être le compagnon d'infortune de ces bacheliers fraîchement émoulus et qui ne connaissent pas l'âpre réalité quotidienne de l'étudiant.
Les retards dans la réception des projets des structures d'accueil sont un des principaux écueils rencontrés. Pour les pouvoirs publics, la solution est toute trouvée : dispatcher les étudiants dont les filières sont touchées par la surcharge hors wilayas et le tour est joué. Mais, cette solution n'est pas du tout du goût des nouveaux bacheliers. L'autre point noir de l'université algérienne est l'hébergement. L'Office national des 'uvres universitaires annonce déjà la couleur et parle d'un excédent de demandes d'hébergement qui est de l'ordre de 123.130 lits.
L'Office ne peut accueillir que 108.512 étudiants, un chiffre basé sur les résultats du baccalauréat. Une équation bien difficile à résoudre.
Quant à ceux qui ont déjà entamé leur cursus universitaire, la rentrée n'a pas encore été fixée. La grève, qui a paralysé durant trois mois l'université algérienne, a laissé un goût d'inachevé. On peut dire que l'année universitaire a été bâclée avec un timing d'examens à tour de bras qui se sont étalés durant la période d'été interrompus durant la période de Ramadhan. Entre retards et surcharge, le confort dans les amphi n'est pas pour demain.
Soixante-deux quarante-cinq (62,45%) de taux de réussite au bac, une première, certes, en termes chiffrés ce sont 241.000 étudiants qui rejoignent les bancs de l'université, cette année, mais tout ce beau monde qui, après avoir procédé en juillet dernier aux préinscriptions d'usage avec le lot de tracasseries administratives qui va avec, va-t-il pouvoir trouver une place pédagogique dans la filière de son choix et, surtout, accéder à l'hébergement ' Il semble que non, puisque la surcharge se manifeste et que les structures d'accueil n'arrivent pas éponger le surplus.
Le ministère de tutelle rassure les étudiants chaque année que Dieu fait et garantit que toutes les conditions humaines et matérielles sont réunies. Cela est pour la théorie, car le nombre des places pédagogiques universitaires prévues pour cette rentrée dépasse celui des admis au baccalauréat. Dans la pratique, c'est la galère qui semble être le compagnon d'infortune de ces bacheliers fraîchement émoulus et qui ne connaissent pas l'âpre réalité quotidienne de l'étudiant.
Les retards dans la réception des projets des structures d'accueil sont un des principaux écueils rencontrés. Pour les pouvoirs publics, la solution est toute trouvée : dispatcher les étudiants dont les filières sont touchées par la surcharge hors wilayas et le tour est joué. Mais, cette solution n'est pas du tout du goût des nouveaux bacheliers. L'autre point noir de l'université algérienne est l'hébergement. L'Office national des 'uvres universitaires annonce déjà la couleur et parle d'un excédent de demandes d'hébergement qui est de l'ordre de 123.130 lits.
L'Office ne peut accueillir que 108.512 étudiants, un chiffre basé sur les résultats du baccalauréat. Une équation bien difficile à résoudre.
Quant à ceux qui ont déjà entamé leur cursus universitaire, la rentrée n'a pas encore été fixée. La grève, qui a paralysé durant trois mois l'université algérienne, a laissé un goût d'inachevé. On peut dire que l'année universitaire a été bâclée avec un timing d'examens à tour de bras qui se sont étalés durant la période d'été interrompus durant la période de Ramadhan. Entre retards et surcharge, le confort dans les amphi n'est pas pour demain.
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