Photo : M. Hacène
Par Smaïl Boughazi
Le dernier amendement du code des marchés publics a apporté de grands assouplissements aux entreprises publiques et facilitera la réalisation des grands projets. C'était là, la réponse du ministre de l'Industrie, Mohamed Benmeradi, en marge de la cérémonie de remise du Prix national de la qualité au Palais de la Culture à Alger. Le ministre a précisé que «l'amendement apporté à l'article 2, qui faisait auparavant obligation aux entreprises de copier les mêmes procédures de contrôle interne et externe des marchés de l'Etat, est significatif». Il a connu une grande modification de manière à ce que «les entreprises publiques adoptent seulement ce dispositif de contrôle ; elles ont donc plus de souplesse», ajoutant que «d'autres entreprises ont la possibilité de recourir au gré à gré». En outre, le grand changement a touché la commission des marchés rattachée au ministère des Finances. Le ministre, sur ce point, a précisé qu'afin d'apporter des aménagements pour les grands marchés publics, «il y a eu des simplifications avec la possibilité pour les départements ministériels, qui sont les grands dépensiers des budgets de l'Etat, de mettre en place des commissions au niveau de chaque ministère et, particulièrement, les départements qui gèrent les grands projets». L'autre grand changement apporté au code en question est la part réservée aux microentreprises. «Les porteurs des marchés publics vont s'efforcer de réserver, en plus du critère des 25% de préférence nationale, 20% de leurs programmes à des petites et moyennes entreprises nationales», affirme le ministre. Interrogé, par ailleurs, sur la proposition faite par la Commission d'organisation et de surveillance des opérations de bourse (Cosob) pour l'ouverture du capital des entreprises publiques industrielles (EPE), le ministre a estimé que c'est une question de financement. «On va à la Bourse quand il y a pénurie de ressources financières sur le marché. Aujourd'hui, le marché financier a de la surliquidité, mais le recours à la Bourse est un instrument moderne de financement. Les entreprises n'iront pas en Bourse, parce qu'il y a des possibilités de financement sur le marché financier», a-t-il dit à ce propos. Au sujet du projet Renault, le ministre a indiqué qu'«un projet industriel, c'est important, c'est lourd et ça nécessite des discussions». Il cite pour exemple le projet des véhicules industriels avec Daimler et Aabar, «dont les discussions ont duré trois ans, et les premiers véhicules de ce projet vont sortir des usines en 2013». Donc pour Renault, Benmeradi a préféré «ne pas donner de pronostics», assurant que «la mise en place d'une industrie automobile ne se fera pas uniquement avec Renault. Le marché algérien est porteur et nous avons des négociations avec plusieurs partenaires».
S. B.
Le Prix national de la qualité attribué à Condor
Le Prix national de la qualité a été attribué, hier, à l'entreprise Condor, spécialisée dans la fabrication des équipements électroménagers. Le prix composé d'un chèque d'une valeur de 2 millions de dinars et d'un trophée a été remis hier au PDG de l'entreprise, M. Benhamadi, par le ministre de l'Industrie lors d'une cérémonie organisée à l'occasion de la Journée nationale de la normalisation. Le deuxième prix est revenu à une entreprise spécialisée dans la céramique (Ghazouat) et le troisième à une entreprise spécialisée dans les études techniques (Sétif).
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Posté Le : 20/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : La Tribune
Source : www.latribune-online.com