L'aménagement de la place: Si El Haouès reprend

Les travaux d'aménagement de la place Si El Haouès, appelée aussi place du Palais du Bey, interrompus pendant plusieurs mois, suite à des stationnements anarchiques et non autorisés de véhicules, vont reprendre cette semaine, par le coulage du béton imprimé sur toute l'esplanade. Ceci en considérant que c'est là, le seul gros oeuvre qui reste, et qui sera réalisé dans deux à trois mois maximum, et ce, grâce à la technique du béton imprimé. C'est ce qu'a fait savoir le chef de chantier, Nacer H., qui a souligné que ces prévisions sont surtout valables, au cas où nous n'aurons pas de grande période d'intempéries devant nous.

Les travaux avaient été interrompus pour plusieurs raisons, dont l'anarchie et le non respect des automobilistes qui continuaient à y stationner malgré tout. Mais aussi, suite à des allégations de vestiges anciens qui se trouveraient enfouis sous l'esplanade et qui se sont avérées fausses. Ainsi, suite aux recherches de deux missions archéologiques infructueuses, effectuées sur les lieux, le feu vert a été donné pour la poursuite des travaux d'aménagement de la place. Quoi qu'il en soit et selon notre interlocuteur, «la relance effective du chantier sera donc pour aujourd'hui ou demain. Les choses vont aller maintenant assez vite, du fait que cette technologie va nous permettre de couler jusqu'à 200 m² par jour et comme la surface de la place est de près de 4.000 m², l'horizon du mois de mai prochain est jouable». Il est d'autant plus jouable que pour ce qui concerne les trottoirs, avec utilisation de la même technique, le travail a déjà été réalisé et ce, avant le gel des travaux. De même que pour les toilettes publiques, situées dans un souterrain sous la place du Palais du Bey et qui sont achevées à 100%, avec pose de faïence et dalles de sol. Ce qui reste à faire, en sus du pavage de la place qui sera de couleur gris clair et beige, ce sont l'éclairage et les espaces verts. L'éclairage qui est d'une conception recherchée et d'une esthétique avérée, consiste en des illuminations indirectes partant du sol. 160 spots, encastrés et incassables, seront enfouis à plusieurs centimètres dans le sol et installés à un mètre et demi l'un de l'autre, épousant un tracé étudié, qu'il suffira après de les couvrir simplement d'une mince couche de terre, pour assurer leur protection».