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L'amélioration du cadre urbain à Tizi Ouzou


L'amélioration du cadre urbain à Tizi Ouzou
"Nos communes sont devenues des chantiers éternels. L'Etat injecte de l'argent sans toutefois chercher la finalité des projets."L'hémicycle Aïssat-Rabah de l'Assemblée populaire de wilaya de Tizi Ouzou a abrité, mercredi, une rencontre de concertation entre les élus de l'APW et les présidents d'APC des 67 communes que comprend la wilaya. Ce regroupement des élus locaux avait pour ordre du jour «l'amélioration urbaine : constat et perspective». C'était, en effet, l'occasion pour les présidents d'APC, présents au siège de l'APW, d'exposer les nombreux problèmes liés à l'urbanisation de leurs villes et à la dégradation du cadre de vie. La majorité des difficultés soulevées renvoient à l'état lamentable des chaussées, le manque d'éclairage public, l'absence d'assainissement et les limites d'une politique de l'urbanisation, sans oublier l'insuffisance des budgets alloués à la prise en charge de la gestion de la cité. Pour certains P/APC qui ont tenu à prendre la parole pour soulever des carences connues de tous, notamment celui de Boudjima, M. Boukheroub, il y a absence totale de prérogatives chez les élus dans la gestion des budgets attribués aux communes. "Vous avez soulevé à juste titre l'absence de prérogatives chez les P/APC, à cet effet, nous vous interpellons M. le P/APW, pour vous demander d'user de votre autorité afin de signer une délibération pour la décentralisation des pouvoirs communaux", dira alors le maire de Boudjima en s'adressant au président de l'Assemblée populaire de wilaya, M. Hocine Haroun. Le même constat a été dressé par M. Rabah Irmeche, P/APC d'Aghrib, lors d'une intervention. "Il est impossible pour la DUC ou la DTP d'assumer à elles seules tous les projets engagés dans la wilaya de Tizi Ouzou, c'est pourquoi il faut penser à décentraliser la gestion de tous ces projets. Ces directions ne peuvent pas assurer pleinement le suivi des projets dans les 67 communes et les 21 chefs-lieux de daïra, auxquels s'ajoutent les grands centres urbains et les grands villages. Il faut savoir que chaque daïra dispose d'un seul inspecteur de l'urbanisme, ce qui est très insuffisant", relève le maire d'Aghrib. Pour ce dernier, "il manque également un service annexe avec lequel les élus peuvent travailler, une police de l'urbanisme par exemple. Ce n'est pas aux P/APC d'affronter physiquement les propriétaires de constructions illicites, pour ne citer que cela", et d'ajouter, pour conclure : "Nos communes sont devenues des chantiers éternels. L'Etat injecte de l'argent sans toutefois chercher la finalité des projets. Des projets qu'il faut pérenniser et rentabiliser".Loin de penser à une autre étape qui est l'embellissement de nos communes en donnant à ces nombreuses villes un meilleur aspect esthétique, nos centres urbains continuent de patauger dans des chantiers qui s'éternisent, car datant de plusieurs années, comme cela a été d'ailleurs relevé par de nombreux intervenants durant cette rencontre qui doit certainement en appeler d'autres pour extirper nos villes de leur laideur.K TNomAdresse email


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