Algérie

L'AME déplore les difficultés



Le montage d'une entreprise par la femme algérienne reste très difficile et semé d'embûches, estime mercredi, Khadidja Belhadi, présidente de l'association ''algériennes managers et entrepreneurs'' (AME), créée en 2005.En dépit du chiffre élevé de femmes ayant un registre de commerce, selon le CNRC, ''le taux de femmes chef d'entreprises en Algérie reste stable, entre 3 et 4 % ", a-t-elle fait savoir en marge d'une cérémonie à l'occasion de la Journée internationale de la femme. L'AME, a-t-elle poursuivi, a lancé une étude à l'échelle nationale pour recenser le nombre exact de femmes chefs d'entreprise activant réellement sur le terrain. «Les femmes entrepreneurs éprouvent de nombreuses difficultés dans leur longue marche pour la création de leur entreprise'', a-t-elle souligné. Mais, ajoute Khadidja Belhadi, "les vrais
problèmes pour une femme d'affaires commencent après la création de son entreprise". Elle en veut pour preuve les difficultés auxquelles font face les femmes chefs d'entreprises pour accéder aux marchés. «L'obtention d'un marché est le plus grand problème qui bloque la femme d'affaires algérienne, notamment celles qui soumissionnent pour des projets dans le secteur de la construction", a-t-elle affirmé. Pour contourner cette discrimination, Mme Belhadi estime qu'il faut instaurer un système de quotas pour les femmes chefs d'entreprises dans l'attribution des marchés publics. La première responsable de l'AME, qui compte près de 500 adhérentes, a par ailleurs relevé les efforts consentis par les pouvoirs publics pour encourager les femmes à créer leur propre activité, rappelant les différents dispositifs mis en place pour faire participer la femme algérienne à la vie économique de la nation.
"Pour créer sa propre entreprise, la femme algérienne n'éprouve aucune difficulté, les dispositifs de l'Etat sont ouverts à tous, et pas uniquement aux femmes. L'aboutissement d'un projet dépend uniquement de sa faisabilité'", a-t-elle souligné
Le montage d'une entreprise par la femme algérienne reste très difficile et semé d'embûches, estime mercredi, Khadidja Belhadi, présidente de l'association ''algériennes managers et entrepreneurs'' (AME), créée en 2005.
En dépit du chiffre élevé de femmes ayant un registre de commerce, selon le CNRC, ''le taux de femmes chef d'entreprises en Algérie reste stable, entre 3 et 4 % ", a-t-elle fait savoir en marge d'une cérémonie à l'occasion de la Journée internationale de la femme. L'AME, a-t-elle poursuivi, a lancé une étude à l'échelle nationale pour recenser le nombre exact de femmes chefs d'entreprise activant réellement sur le terrain. «Les femmes entrepreneurs éprouvent de nombreuses difficultés dans leur longue marche pour la création de leur entreprise'', a-t-elle souligné. Mais, ajoute Khadidja Belhadi, "les vrais
problèmes pour une femme d'affaires commencent après la création de son entreprise". Elle en veut pour preuve les difficultés auxquelles font face les femmes chefs d'entreprises pour accéder aux marchés. «L'obtention d'un marché est le plus grand problème qui bloque la femme d'affaires algérienne, notamment celles qui soumissionnent pour des projets dans le secteur de la construction", a-t-elle affirmé. Pour contourner cette discrimination, Mme Belhadi estime qu'il faut instaurer un système de quotas pour les femmes chefs d'entreprises dans l'attribution des marchés publics. La première responsable de l'AME, qui compte près de 500 adhérentes, a par ailleurs relevé les efforts consentis par les pouvoirs publics pour encourager les femmes à créer leur propre activité, rappelant les différents dispositifs mis en place pour faire participer la femme algérienne à la vie économique de la nation.
"Pour créer sa propre entreprise, la femme algérienne n'éprouve aucune difficulté, les dispositifs de l'Etat sont ouverts à tous, et pas uniquement aux femmes. L'aboutissement d'un projet dépend uniquement de sa faisabilité'", a-t-elle souligné


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