Algérie

L'Ambassadeur palestinien revenant sur la Nakba 'Le soutien de l'Algérie n'a pas besoin d'être certifié"



L'Ambassadeur palestinien revenant sur la Nakba 'Le soutien de l'Algérie n'a pas besoin d'être certifié
C'est par ces déclarations que Son Excellence l'ambassadeur de l'Etat palestinien en Algérie, Hussein Abdelkhalek, a intervenu, hier, au Forum de la mémoire d'El Moudjahid, conjointement organisé avec l'association Machaâl Echahid, à l'occasion du 65e anniversaire de la Nakba de 1948. Une rencontre qui a vu la présence de représentants des partis politiques, d'organisations militantes et de la société civile.
Rappelant à cette occasion la lutte du peuple palestinien pour se réapproprier sa terre spoliée depuis 65 ans, l'ambassadeur s'adresse aux présents pour dire que les Algériens sont partie prenante dans cette lutte en référence à leur soutien inconditionnel pour que ce même peuple puisse recouvrer sa souveraineté.
'Nous avons toujours pris acte du soutien de l'Algérie, même durant les moments les plus difficiles qu'elle a vécus, et des pays arabes qui sont à nos côtés, nous leur disons que la lutte ne s'arrêtera que lorsque nous atteindrons l'objectif, à savoir un Etat palestinien indépendant avec pour capitale Al-Qods." L'ambassadeur, qui remercie les Algériens pour leur indéfectible soutien en toutes circonstances et qui n'a d'ailleurs pas besoin d'être certifié par une quelconque partie, n'a pas manqué de souhaiter un prompt rétablissement au président Bouteflika et son retour rapide parmi son peuple. Représentant du groupe parlementaire FLN à l'APN, Si Affif a conforté les déclarations de l'ambassadeur en réitérant la position de l'Algérie vis-à-vis de la question palestinienne et le soutien au peuple palestinien, tout en affirmant la condamnation fermement par le FLN de tout ce qu'entreprend Israël contre les citoyens innocents. 'Que tous les pays prennent leurs responsabilités vis-à-vis de la situation de ce peuple opprimé. Pour sa part, l'Algérie a joué un rôle déterminant dans l'unification des forces palestiniennes." Ahmed Betatache, représentant le FFS, a qualifié la Nakba de 1948 de deuxième catastrophe arabo-musulmane après la chute de Grenade en 1492. La première responsable de l'UNFA, Nouria Hafsi, a noté que les évènements du Printemps arabe ont fait oublier aux gouvernements arabes la question palestinienne, sujet repris par le commandant général de l'organisation des scouts (SMA), Noureddine Benbraham, qui condamne le silence de beaucoup de pays vis-à-vis de cette question. 'La pire Nakba, c'est le silence à cet égard", souligne-t-il.
À rappeler que la Nakba, catastrophe en arabe, est commémorée chaque année par les Palestiniens en signe d'attachement à leur pays lorsqu'il y a 65 ans, en mai 1948, l'Etat d'Israël a été proclamé, synonyme d'exode pour plus de 700 000 personnes vers les pays arabes limitrophes, comme la Jordanie, la Syrie ou l'Egypte.
En plus des énormes impacts économiques, politiques et affectifs de la Nakba sur les exilés palestiniens, il y a eu également un changement significatif du paysage.
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