Algérie

L?ambassadeur de la paix humilié



Bouhlaïs Amar, 26 ans, a pris le défi de parcourir plus de 5 000 km pour défendre le projet d?amnistie générale initié par le président de la République. Ayant pris le départ d?Illizi, le 5 janvier 2005, il est arrivé à Tlemcen avant-hier. « J?ai fais plusieurs wilayas du Sud, du Centre et de l?Ouest du pays et, à chaque fois, j?ai été très bien accueilli par la population et la Gendarmerie nationale. A Aïn Defla, j?ai même été invité par des terroristes qui m?ont offert du thé. Malheureusement, à Tlemcen qu?on dit ville d?accueil, j?ai poireauté pendant une heure au siège de la wilaya sans que personne ne m?ait reçu. Pire ! on m?a brutalisé avant de me sommer de quitter les lieux. Je dois remercier les éléments de la Gendarmerie nationale et deux filles de l?Organisation nationale des victimes du terrorisme et des ayants droit, Fériel et Fouzia, qui font tout pour m?assurer un bon séjour », avoue-t-il, essoufflé. Selon Amar, ouvrier dans le froid, « c?est le discours du président de la République qui a été le déclic. Je n?ai pas réfléchi deux fois pour entreprendre ce long itinéraire dont la cause est noble. » Ce globe-trotter à la silhouette chétive parcourt en moyenne 50 km par jour. « Je fais en sorte d?arriver dans les agglomérations avant la tombée de la nuit. J?ai eu peur des loups par moments et j?ai été souffrant, mais ma détermination ne me fera pas reculer. » M. Bouhlaïs, qui dit pouvoir retourner au point de départ dans quatre ou cinq mois, se qualifie d?ambassadeur de la paix. « Mon amour, c?est l?Algérie, et je ne veux que la paix, la stabilité et le bonheur à mon pays », déclare-t-il.


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