Venu à Tlemcen pour, officiellement, inaugurer l'exposition culturelle française (des archives culturelles de Tlemcen) entrant dans le cadre «Tlemcen, capitale de la culture islamique», M.Xavier Driencourt a éludé toutes les questions n'entrant pas dans ce cadre et, ce, malgré les évènements qui se sont succédé, ces derniers temps, à une allure vertigineuse dans la région (élections en Tunisie, la fin d'El Keddafi').
Il s'est gardé de susciter toute polémique. L'heure était à la culture. Et, à ce propos, il y a lieu de préciser que la France a libéré quelques archives concernant l'histoire de Tlemcen et remises à la ville. Des documents qui restent exposés au CCF. M.Driencourt a appris aux journalistes, par ailleurs, que les centres culturels français seront reconvertis en instituts à partir de janvier 2012. «C'est une réorganisation administrative qui était décidée par M.Kouchner, lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères. Pourquoi ' On s'est aperçu que, finalement, d'une certaine façon, les Italiens, les Britanniques et les Allemands sont parfois plus visibles que nous. Les Espagnols ont leur institut Cervantes qui est connu partout, les Allemands leur institut Goethe, etc' nous, il nous manquait, j'allais dire, une espèce de logo ou un chapeau qui regrouperait les alliances françaises. Ce sera donc l'institut français de Tlemcen.
Une façon d'avoir plus de visibilité culturelle». Enfin, le chancelier soulignera que le message de sa présence à Tlemcen est «d'encourager et de témoigner de la présence culturelle française et souligner l'effort considérable que fournit le CCF, en coordination avec nos amis algériens de la culture et aussi pour montrer que nous avons posé une petite pierre à cette manifestation. Donc, c'est un signal d'encouragement pour Tlemcen et pour tout l'ouest algérien».
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Posté Le : 01/11/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahredine Berriah
Source : www.elwatan.com