Algérie

L’ambassadeur de France à Tlemcen : «On y arrivera au traité d’amitié»



Lors d’une conférence de presse qu’il a tenue hier en fin d’après-midi à Tlemcen, à l’occasion d’une visite éclair qu’il a effectuée dans la capitale des Zianides pour procéder à la réouverture officielle du centre culturel français de la ville, M. Hubert Colin de Verdière, ambassadeur de France en Algérie (dont le successeur à ce poste doit présenter dans un avenir proche ses lettres de créance à El Mouradia), a déclaré notamment «que pour un traité d’amitié comme celui que la France doit signer avec l’Algérie, il faut prendre son temps, l’accompagner, le préparer, en développant une coopération qui soit très significative».

L’ambassadeur de France a rappelé «que lorsque je vois ce qui s’est passé depuis 2000, depuis notre arrivée ici, énormément a été fait et je m’en réjouis. Je crois d’ailleurs que c’est l’avis des plus hautes autorités des deux pays et cela nous permet d’être encore plus ambitieux.

Et par conséquent, le jour venu, le traité d’amitié ne sera pas un traité pour rien mais plutôt pour constater ce qui a été fait, ouvrir de nouvelles avenues, de nouveaux objectifs et organiser notre travail bilatéral de la manière qui correspondra le mieux à ces objectifs.

La préparation d’un traité qui ne constatera peut-être pas du jour au lendemain que le passé est oublié, que la réconciliation est faite, c’est un travail dans la durée. Là encore je voudrais comparer avec l’an 2003, l’année de la visite d’Etat du président Chirac à Alger, et constater que nous avons connu des moments un peu animés, pour ne pas dire plus. Et en même temps, il est probable que jamais dans notre histoire commune depuis l’indépendance algérienne, nous n’avions eu, et je pense en particulier à ce qui s’est fait en France, et ici aussi en Algérie, jamais nous n’avions eu des débats aussi profonds, animés, durs, sur notre passé colonial, sur notre relation avec l’Algérie, depuis 1830 jusqu’en 1962 et depuis. C’est comme cela qu’on travaille au traité d’amitié. Je crois savoir que les deux présidents Bouteflika et Chirac sont plus attachés que jamais à l’objectif qu’ils ont fixé en 2003". «On y arrivera au traité d’amitié» a conclu M. Colin de Verdière.




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