Algérie

L'ambassadeur d'Italie optimiste



L'ambassadeur d'Italie optimiste
Présent à Oran dans le cadre de la manifestation internationale de "La semaine de la cuisine italienne", l'ambassadeur d'Italie en Algérie, Pasquale Ferrara, était présent à la Chambre de commerce d'Oran, accompagné du conseiller commercial de l'ambassade et du directeur du bureau de l'Institut italien pour le commerce extérieur. Une rencontre qui a permis un tour d'horizon des possibilités de partenariats industriels à développer dans la région Ouest, en particulier, et en Algérie, en général. C'est à cette occasion que le diplomate, et à une question de la presse sur l'évolution des accords gaziers entre les deux pays, dira que "les relations entre les entreprises italiennes et algériennes dans le secteur de l'énergie sont excellentes, notamment entre ENI et Sonatrach. Les deux partenaires ont entamé des discussions pour prolonger les contrats en vigueur bien au-delà de 2019 puisque ce sont des contrats à long terme qui sont posés sur la table". Il considère justement que dans le domaine de l'énergie, il y a un besoin d'investissement de longue haleine. "C'est aux entreprises de définir les conditions des contrats pour travailler ensemble. Et parce que ce sont des contrats structurels, je suis convaincu que les relations entre les deux pays et les entreprises dans le domaine de l'énergie vont durer dans le temps." Alors même qu'il rappelait que 30% du gaz consommé en Italie provient de notre pays, l'ambassadeur révélera avoir des indications émanant directement des entreprises du secteur de l'énergie, affirmant qu'"elles ont toutes l'intention d'entamer des négociations en bonne foi pour aller de l'avant dans le futur". Quant aux relations bilatérales, l'ambassadeur les qualifiera d'"excellentes", les échanges commerciaux ayant atteint 9 milliards de dollars alors que 180 entreprises italiennes sont installées en Algérie dans des secteurs variés. S'agissant de l'expérience italienne en matière de politiques incitatives à l'endroit de l'économie informelle pour l'insérer dans l'économie formelle, et comparativement à l'Algérie, Pasquale Ferrara indiquera que les structures économiques des deux pays sont différentes. Et de préciser qu'il est très difficile de régler le problème de l'informel, qui persiste toujours dans son pays, même en encourageant les acteurs avec des mesures fiscales. À propos de l'immigration clandestine, le diplomate indiquera également que 1 000 à 1 200 Algériens se rendent en Sardaigne par an. "Nous savons que les autorités algériennes font tout leur possible pour arrêter ce phénomène et je suis conscient du fait que le gouvernement n'est pas très content, et surtout pour l'Algérie qui considère ce type d'immigration irrégulière comme un délit", rappelant, dans la foulée, qu'en 2016, son pays avait accueilli 160 000 migrants et a dû y faire face seul alors que la marine italienne avait sauvé, durant la même période, 200 000 personnes en Méditerranée.D. LOUKIL


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