L'altruisme sous toutes ses formes depuis les origines

L'altruisme, c'est le contraire de l'égoïsme. C'est un comportement peu commun qui consiste à venir en aide à ceux qui souffrent d'un manque en aliments, en chaleur humaine ou en soins médicaux. Depuis la nuit des temps, il y a toujours eu cette différence entre les personnes, les unes ne s'intéressent qu'à elles-mêmes, ne cherchent que leurs intérêts en faisant abstraction de ce qui se passe ailleurs ; les autres, au contraire, pour peu qu'ils aient quelques moyens, éprouvent du plaisir à aider tous ceux ou celles qui vivent dans le dénuement avéré.Dans la tradition ancestrale et selon le vécu collectif Il s'est traduit par l'aide multiforme apportée par les nantis aux plus démunis. La mémoire populaire a véhiculé beaucoup d'histoires de gens pauvres qui se retrouvent soulagés par des âmes charitables ou leurs enfants qui ont répondu à leur appel. Ce fut le cas d'un vieillard tombé malade pour avoir été accablé de dettes. La honte de se montrer en public était telle qu'il préféra s'enfermer chez lui en restant tout le temps alité. Il aurait été un vrai malade si son fils vivant à quelques centaines de kilomètres du village n'était pas prise avec dans ses poches beaucoup d'argent qu'il avait gagné en travaillant dur. « Qu'as-tu père d'être allongé sur le lit », dit-il effrayer. « Mon fils bien-aimé, je suis heureux de te revoir après des mois d'absence ». Puis après s'être congratulés, le vieux explique à son fils qu'il a beaucoup d'argent à rendre à ses créanciers au point d'en être malade. A ce moment là le fils qui voulait garder la surprise, sortit de sa poche une importante somme. « Voilà père de quoi payer la dette et avoir de quoi vivre pendant des mois. Le vieux s'était rallongé mais sitôt qu'il avait entendu ces mots, il sauta comme un ressort et malgré lui il se mit à danser. Des fils qui travaillent pour ramasser le plus possible d'argent pour les remettre à leur père, il n'y en a pas eu beaucoup dans les annales des enfants. N'est ce pas la meilleure preuve d'amour que d'avoir sauvé ce vieux d'une situation alamrmante qui aurait fait de lui une épave. On raconte aussi en guise de geste altruiste qu'un vieil home vivant dans l'aisance a acheté un âne à un voisin vivant difficilement du produit de la terre pour lui permettre de se rendre au champ et d'en revenir monté sur la bête en cheminant sur un chemin en pente raide. Les deux hommes sont morts depuis plus de cinquante ans, mais leur histoire est restée gravée dans les mémoires pour l'acte de générosité accompli. Ainsi, faire du bien sans contrepartie, venir en aide à quiconque est en difficulté est jugé comme un devoir sacré comme celui accompli au cours d'un hiver rigoureux. Il neigeait en abondancen lorsque soudainement une famille lança un appel au secours pour que quelqu'un lui offre du bois pour cuisiner et se chauffer. Il ne lui restait même pas une bûche. C'est pourquoi un homme généreux conscient du danger que courait la famille en s'exposant au froid glacial, se porta volontaire pour l'aider en lui offrant d'un seul coup près d'un quintal et demi de bois. Cette histoire rappelle celle d'une vieille qui prise de pitié pour une pauvre lui acheta une chèvre pour lui faire avoir du lait qui devait redonner de la force à cette démunie qui chaque jour, déprisait. Au bout de quelques mois, cette dernière reprit ses forces et commença à avoir des couleurs grâce à la chèvre qui lui donnait un lait abondant. Partout ailleurs dans et depuis les origines On peut dire que l'altruisme et toutes les autres vertus et vices sont le propre de l'homme. De tout temps, il y a des voleurs, menteurs, agresseurs, généreux, bons, courageux, peureux, hardis, timides, une diversité d'individus qui composent les masses anonymes. Il est plus facile, l'expérience l'a prouvé, d'être tueur ou destructeur que bon et bâtisseur désintéressé. Mais l'altruisme a été tel depuis les origines que l'homme généreux a aidé son semblable à surmonter les difficultés de toutes sortes. On a rapporté par voie orale que des éleveurs en ont aidé d'autres à nourrir leur bétail en partageant avec heux leurs provisions de fourrage. L'histoire de l'homme est marquée par des histoires du même genre au cours desquelles certains ont pu aplanir leurs difficultés grâce à l'aide apportée en temps opportun par d'autres. Que d'anecdotes on a amassées toutes belles qu'on ne l'a pensé. La plus merveilleuse par sa charge symbolique et émotionnelle est celle de deux bûcherons qui ne s'étaient pas parlés pendant des années pour s'être disputé au point d'en venir aux mains. Le destin a voulu les réunir en un lieu désert, un chemin encaissé et boisé de montagne. Le premier cheminait lentement en arpentant une pente raide lorsque tout à coup la charge de bois porté par son âne est tombée à terre ; il lui fallait quelqu'un pour la remettre sur le dos de la bête. Il n'attendit pas longtemps pour voir arriver en sens inverse son adversaire de longue date, sans le saluer celui-ci lui prêta main forte pour soulever la charge et la remettre sur l'âne. Et aussitôt qu'il eut fini de l'aider, il lui dit : « A partir d'aujourd'hui on se remet en bons termes et je te laisse le choix'. Partout ailleurs dans le monde, pendant que des peuples ou des tribus d'entretuent our l'enrichissement ou l'expansion territoriale, des hommes font des sacrifices en fondant des associations humanitaires our venir en aide à de nombreux malades ou à des milliers de sinistrés moyennant des distributions de denrées alimentaires ou de vêtements, les catastrophes ou la misère ne leur ayant rien laissé pour continuer à vivre. Des moyens s'associent aussi pour la construction de maison, d'établissements scolaires ou d'hôpitaux à des populations qui n'ont plus rien. On peut aussi venir en aide à des désespérés ou malades par la parole qui soulage pour un temps. Chez nous, il existe depuis nos plus lointains ancêtres, une tradition consistant à ramasser de l'argent pour l'achat de bêtes à abattre afin de distribuer de la viande à ceux qui n'ont pas de quoi s'en acheter un kilo.