L'Alliance TAJ veut ratisser large: La majorité dans 10 APC et 15 sièges à l'APW visés aux Locales

? Pragmatisme et efficacité. Ce sont les termes qui siéent au travail entrepris, depuis quelque temps, par le parti TAJ à l'échelle de la wilaya d'Oran, qui a vu l'entrée en matière d'une toute nouvelle équipe dirigeante, au lendemain de l'échec cuisant aux Législatives du 4 mai, où la formation politique de Amar Ghoul n'avait obtenu aucun siège parlementaire dans la circonscription électorale d'Oran.Sitôt installée, le nouveau bureau de wilaya, composé majoritairement de jeunes cadres, managers et autres chefs d'entreprises, s'est engagée sur trois fronts : restructuration organique, rassemblement et renforcement des rangs et préparation des Locales du 23 novembre. Le bilan d'un peu plus de 4 mois est là : TAJ a reçu la validation par l'administration de toutes ses listes de candidats déposées auprès de la wilaya, soit 17 listes pour les Assemblées populaires communales (APC) et une liste pour l'Assemblée populaire de wilaya (APW), ce qui lui confère, pour l'instant la 4ème position, localement, en termes de présence et de représentativité, sur le territoire de la wilaya d'Oran. « Nous n'avons point de complexe à le déclarer, haut et fort, notre objectif fixé est d'obtenir la majorité des sièges dans, au moins, 10 Assemblées communales sur les 17 où nous sommes représentés et, au bas mot, 15 sur les 55 sièges dont est composée l'Assemblée de wilaya. Ce n'est ni prétentieuses ni ambitieuses, comme aspirations pour un parti qui, en l'espace de 6 ans, s'impose déjà sur la scène nationale comme étant la 4ème force politique du pays et la 3ème dans le camp des soutiens au programme du président de la République et qui, d'élection en élection, prouve qu'il est un acteur politique qu'il faut composer avec, en toutes circonstances », a déclaré, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, Bousaada Abdelhak, vieux routier du militantisme polico-syndical, connu, entre autres, pour son rôle hyperactif au sein de l'actuelle APW et par ailleurs directeur de l'entreprise de gestion du marché de gros d'El-Kerma, qui par sa simple adhésion au TAJ avait provoqué une sorte de flux inducteur d'une vague de nouveaux affiliés ou transfuges vers ce parti. Le coordinateur du bureau de wilaya, Mekaouche Boubaker Es-Seddik, jeune cadre militant, très entreprenant activiste et non moins ambitieux homme d'affaires, a pour sa part levé un petit pan de voile sur des idées novatrices, en matière de campagne électorale, que son bureau compte mettre en pratique, prochainement, non sans dire que tout le mal qu'il pensait du folklorisme, du populisme et du clientélisme électoralistes à coups de « ouadates », d'excursions offertes aux stations thermales… « Si c'est pour en sortir avec 3 ou 4 sièges à APW, ce n'est pas la peine. Oui, je le dis, nous sommes tenus par une obligation de résultat, le 13 novembre. Nous ne voulons pas faire le figurant à l'Hémicycle, ni dans les bureaux des commissions internes et les coulisses attenantes, où ce sont les partis majoritaires qui décident de tout. Je vous parle, en connaissance de cause », a remarqué M. Bousaada, qui a, par ailleurs, exhorté ses pairs à « utiliser avec professionnalisme et éthique, les moyens TIC, notamment le Web et les réseaux sociaux, dans la campagne électorale à venir ». Dans la wilaya d'Oran, le parti « Tajamou Amel El-Djazairi » (TAJ) se présentera, aux prochaines élections, sous bannière de l'Alliance TAJ puisqu'il avait scellé une coalition avec le Rassemblement National Républicain (seule formation politique des 3 autres partis de la quadripartite ayant une structuration adéquate dans la capitale de l'Ouest) ainsi que le Front des Jeunes Démocrates et le Parti Ennour El-Djazairi.