Algérie

L'Allemagne veut conclure un accord de coopération énergétique avec l'Algérie Les délégations politiques et économiques se succèdent



L'Algérie continue de susciter l'intérêt des investisseurs étrangers, nombreux à vouloir venir chercher des opportunités d'affaires et investir en partenariat avec leurs homologues algériens.
Depuis le début du mois de février les échanges entre l'Algérie et les pays étrangers se poursuivent aussi bien sur les plans politique, diplomatique qu'économique et autres.
Hier, le vice-chancelier allemand et ministre de l'Economie et de la Technologie, Philipp Rosler, qui était à Alger a affiché la volonté de son pays à conclure un accord de coopération énergétique avec l'Algérie à l'instar des accords qu'elle a conclus avec d'autres pays
africains.
«Nous allons évoquer avec les responsables algériens l'élargissement de notre coopération et proposer notamment un accord en énergie semblable aux accords que nous avons conclus dans le continent africain», a déclaré M. Rosler à la presse, à son arrivée à Alger pour une visite de travail à la tête d'une délégation d'hommes d'affaires. Le vice-chancelier n'a donné, par contre, aucune précision sur l'accord escompté ni sur le type d'énergie qu'il concerne. Rappelons que le mémorandum d'entente dans le domaine des énergies renouvelables a été signé en décembre 2011 à Bruxelles entre Sonelgaz et l'entreprise allemande Desertec initiative (DI).
Ce mémorandum porte sur le renforcement des échanges d'expertise technique, et la promotion commune du développement des énergies renouvelables en Algérie et à l'international. Le ministre allemand s'est dit satisfait des «bonnes relations économiques et politiques reliant l'Algérie et l'Allemagne», des liens que l'Allemagne compte «approfondir à travers la contribution concrète, en Algérie, aux projets industriels créateurs d'emploi».
Pour rappel, l'Allemagne a été classée, en 2012, 5e fournisseur de l'Algérie avec 2,57 milliards de dollars d'importations algériennes. Avant-hier mardi, c'était le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, du Commerce extérieur et des Affaires européennes du Royaume de Belgique, M. Didier Reynders, était venu en visite officielle en Algérie à l'invitation du ministre des Affaires étrangères, M. Mourad Medelci. Les deux parties se sont entretenues et ont évoqué la préparation de la Commission mixte algéro-belge, qui se tiendra en juin 2013 à Alger, et qui permettra d'évaluer la coopération entre l'Algérie et la Belgique pour lancer un nouveau programme de coopération sur quatre ans (2013-2016). M. Reynders était accompagné de la secrétaire d'Etat à l'Asile et la Migration, Mme Maggie De Bolck, ainsi que d'une importante délégation d'opérateurs économiques.
Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères russe M. Sergueï Lavrov a été reçu, Lundi dernier, par le président de la République M. Abdelaziz Bouteflika. La visite de M. Lavrov s'inscrit dans le cadre du dialogue politique régulier entre l'Algérie et la Russie et qui ambitionne de consolider les relations d'amitié et de coopération entre Alger et Moscou. M. Lavrov a précisé que «l'Algérie est un important partenaire de la Russie» dans plusieurs domaines, notamment commercial et économique avec «un chiffre d'affaires en
perpétuelle évolution».
Sur un autre plan, celui de la coopération dans le domaine de la recherche, une délégation de chercheurs américains a effectué du 3 au 8 février dernier, une visite de travail en Algérie, sur invitation de M. Hafid Aourag, directeur général de la recherche scientifique et du développement technologique au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le but de cette visite est d'examiner avec les scientifiques algériens concernés et impliqués dans l'observation astronomique, la recherche spatiale et d'autres domaines connexes de la recherche scientifique, «une éventuelle participation au programme international de construction de l'observatoire (télescope) de détection des particules les plus énergiques de l'univers appelé Extream Univers Space Observatory (Euso)». Par ailleurs, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre, chargé de la Prospective et des Statistiques, M. Bachir Messaïtfa a exprimé, lors d'une rencontre récemment avec le représentant de l'Institut coréen du développement (KDI), «la volonté de l'Algérie de bénéficier de l'expérience coréenne en matière de politiques économiques, d'accompagnement des entreprises publiques et de formation dans le domaine des statistiques». Les deux parties ont examiné la possibilité de lancer une institution algérienne spécialisée dans les études sur le développement et les politiques de croissance, a indiqué un communiqué du secrétaire d'Etat, précisant que la partie coréenne a exprimé sa «pleine disponibilité à accompagner et à lancer le projet dans les plus brefs délais».
B.A. /APS


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