L'écrivain algérien Habib Mounsi propose dans "Djalalatouhou El-Ab El-Aâdham" (Sa majesté le père suprême) une expérience de science fiction inédite en littérature algérienne arabophone sur le thème de l'oppression, parue aux éditions Mim.
Dans ce roman de 279 pages, Habib Mounsi décrit un monde futuriste où les Etats ont disparu, un univers peuplé de "désespérés" et gouverné par "Le père suprême" qui a le pouvoir de lire et de contrôler les pensées des autres.
Grâce aux nouvelles technologies qui lui permettent de surveiller et d'humilier ses sujets, le souverain, vénéré comme un dieu par de nombreux adeptes, décide de "sauver le monde" en propageant sa propre religion.
En s'inspirant de l'histoire du prophète Moussa (Moïse), l'auteur va introduire un personnage éponyme, fils adoptif du tyran, qui va découvrir un monde où les gens, semblables à des machines, sont incapable du moindre sentiment humain.
Après des années d'isolement au château familial, Moussa, destiné à la royauté par son paternel, va conduire la révolte et renverser le règne de ce dernier avec l'aide des marginaux et des va-nu-pieds de ce monde.
Cette utopie sur la fin de l'oppression est, par ailleurs, présentée par l'écrivain avec de nombreuses références au cinéma de science fiction, notamment à travers des personnages mi-humains, mi-robots.
Enseignant à l'université de Sidi Bel Abbes, Habib Mounsi est l'auteur de nombreux ouvrages académiques et de critiques littéraires.
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Posté Le : 13/11/2014
Posté par : Slash
Source : http://www.aps.dz