L'Algérien Ayman Yekhlef radié pour «marchandage»

Le comité d'éthique de la Fédération internationale de tennis (ITF) a décidé de sanctionner lourdement le tennisman algérien Ayman Yekhlef, coupable d'avoir transgressé les règles de lutte contre l'intégrité des compétitions de tennis.Selon le comité d'éthique de l'ITF, le tennisman algérien a commis dix (10) infractions dont 4 portaient sur la manipulation des matchs parmi lesquelles deux cas qui ont abouti à des résultats arrangés.
Toujours selon l'organe de l'ITF, Ayman Yekhlef est coupable de non-dénonciation de trois matchs combinés et d'avoir également refusé de collaborer avec les enquêteurs de l'ITF. Yekhlef Ayman n'aurait pas alerté les organisateurs sur certains tournois auxquels il a participé, des «magouilles» entourant certaines rencontres. Le tennisman algérien, absent des courts de tennis depuis 2018, a été sanctionné d'une amende de 10 000 dollars en sus de sa radiation de toutes les compétitions placées sous l'égide de l'ITF, et ce, à compter du 11 décembre 2020. Le comité d'éthique de l'ITF, créé en 2019, regroupe 5 membres indépendants qui sont nommés pour un mandat de 4 ans.
Informée de cette sanction, une source de la Fédération algérienne de tennis (FAT) a répondu au Soir d'Algérie qu'elle n'a reçu aucune correspondance de la FIT à ce sujet. Elle a, par contre, confirmé l'existence de quelques courriers envoyés, il y a quelques années, par l'instance du tennis internationale qui demandait des informations sur Ayman Yekhlef. «Cela doit remonter à loin», note notre interlocuteur qui confie que «Yekhlef Aymen ne fait plus partie des sélections nationales depuis quelques années. Il était surtout retenu parmi les jeunes sélections qui disputaient les circuits ouverts de l'ITF». Il est bon de signaler que le tennisman Ayman Yekhlef est sociétaire de l'ASSN (Sûreté nationale) avec qui, il était encore licencié jusqu'en 2019. Depuis, il est établi en France.
M. B.