L'Algérie vit sous un volcan, il n'ya d'autre choix que l'ouverture démocratique

Le leader du rassemblement pour la culture et la démocratie a rejeté l'idée que les émeutes du 5 janvier aient été seulement motivées par la hausse des prix du sucre et de l'huile.Déclarant que l'Algérie a connu l'année passée 9700 mouvements de protestation sur tout le territoire national, preuve qu'il y a une rupture totale entre la jeunesse et l'Etat. Déclarant que l'Algérie a connu l'année passée 9700 mouvements de protestation sur tout le territoire national, preuve qu'il y a une rupture totale entre la jeunesse et l'Etat. « Il est devenu impossible pour les walis et tous les appareils de l'état de faire face aux protestations qui éclatent de manière quotidienne, ce qui est sur c'est qu'il y a des problèmes sociaux, mais ce qui est arrivé prouve qu'il y a une rupture totale entre la jeunesse et l'état »a ajouté Saadi. La jeunesse étouffe selon notre interlocuteur qui a analysé la situation, justifiant cela par le fait que des mouvements de protestations ont été menés par des lycéens, syndicats, de jeunes chômeurs demandant également des logements. Saadi souligne dans ce contexte que « parmi 28 Harragas que j'ai rencontré à Oran en 2008, 26 sont universitaires, preuve d'un profond désespoir que l'état ne veut pas comprendre ». Faisant également part de son étonnement du silence du président de la république par rapport aux protestations, « s'il ne s'exprime pas en pareil occasion quant est-ce que nous l'entendrons ' »a-t-il dit. Il n'a pas ailleurs pas écarté une implosion du pays s'il n'avance pas, considérant que « l'Algérie est devant un moment important de l'histoire, dont nous devons être à la hauteur, et être capable d'appliquer le texte de la déclaration du 1er novembre pour réaliser un projet démocratique qui sauvera l'Algérie ».